Judith de Bailliencourt : « La maison est un lieu convivial. »

Judith de Bailliencourt s’est lancée dans la décoration et le textile il y a vingt-cinq ans. Elle a commencé par réaliser des dessins de nappes et à les faire tisser dans le Piémont. Toutes les matières nobles, en particulier le coton, l’intéressaient beaucoup. La qualité était là et le succès au rendez-vous. Rencontre avec une passionnée.

(c) Jean RiZ

Vos créations sont-elles uniques ?

Judith de Bailliencourt : Les créations sont uniques. Des hôtels comme le Ritz peuvent nous faire une demande du type : « J’ai un thème sur les bordures de mes assiettes, quelle nappe pourriez-vous me proposer en association ? » Je tisse la bordure exacte des assiettes sur la nappe et je propose au client.

En quoi consiste votre rôle ?

JDB : Je ne suis pas dessinatrice mais je suis partie prenante lors de la création. J’ai un contact direct avec le client, que ce soit en hôtellerie ou pour un particulier. Les clients me donnent le ton de ce qu’ils envisagent de faire d’ici quelques mois, puis on fait un mix de tout et des propositions par la suite. L’idée finale arrive au fil du temps. Par contre, je tiens à préciser que je ne fais rien toute seule, c’est toujours une équipe. Nous sommes trois et rien ne se fait sans l’accord de tout le monde.

Suivez-vous la demande des clients ?

JDB : Le client sait souvent ce qu’il veut, mais de temps en temps il vient nous voir et il n’a pas d’idées. Nous allons voir sa propriété, son hôtel, et en fonction de ce que je lui propose, on décide ensemble du résultat. Cependant, je laisse toujours décider en dernier le client. Pour nous, le client est à mettre au premier plan.

(c) Jean RiZ

Concernant les produits de la marque Quagliotti, pouvez-vous nous en dire un peu plus?

JDB : Nous nous occupons beaucoup de satin de coton pour le lit, avec des finitions spéciales, des coloris spéciaux. Nous ne faisons pas de broderies, trop sophistiquées pour nous. Les nappes c’est la même chose, même si elles sont souvent moins classiques que les draps. Nous sommes prêts à proposer de nouvelles idées: si on nous demande une housse pour un lit avec tel type de bordure, nous avons des tapissiers et nous pouvons répondre à n’importe quelle demande.

Pourquoi avoir choisi ce métier?

JDB : J’aime le contact avec les gens. Une maison c’est toujours plaisant. J’aime l’ambiance de la maison et recevoir. J’ai des origines slaves et orientales et pour moi la maison est un lieu convivial, à l’image de ma marque.

 Visuels : © Jean RiZ

Le coup de cœur de la semaine : La dégustation du vin

Trouver la bonne bouteille, celle qui sera parfaite pour accompagner votre dîner, c’est une mission plutôt simple. Encore faut-il savoir l’apprécier à sa juste valeur et la faire découvrir comme il se doit à ses convives ! Voici quelques astuces pour faire d’un « bon vin », un réel moment d’extase. Coup de cœur et conseils pour réaliser une dégustation au top !

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Pour qu’un vin révèle tous ses arômes, il est important de le servir dans de bonnes conditions. Pour cela, on commence par le décanter. Le fait de le faire décanter va permettre de l’aérer. Une étape utile surtout pour les vins jeunes qui doivent « respirer » 2 à 3 heures avant d’être servis. Cependant, bon nombre de vins peuvent être dégustés en étant servis directement depuis leur bouteille.

Le rituel de la dégustation implique trois des cinq sens que nous possédons et commence généralement par l’observation de la robe du vin. La vue est ainsi le premier sens impliqué : la couleur donne une indication sur la consistance et l’évolution du vin, par son intensité et ses nuances ; la brillance informe sur la teneur en acidité ; enfin, la viscosité sur les parois du verre montre l’onctuosité, la rondeur et le gras.

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Durant cette phase, il faut tenir le verre par son pied car sinon des traces de doigts vont gêner pour apprécier toutes les nuances et la finesse du vin. Il faut commencer par évaluer sa limpidité, c’est-à-dire sa transparence et sa clarté. On s’attardera sur la surface du vin afin d’évaluer sa brillance. Pour cela, il faut regarder si le vin est plutôt mat ou si au contraire il comporte beaucoup de reflets (qui traduira son taux d’acidité).

La couleur va ensuite donner encore d’autres informations, notamment sur son âge et sur son corps. Il faut regarder la couleur au centre du vin en se mettant à hauteur du milieu du verre et de préférence sur un fond blanc. Si l’intensité est légère, cela veut dire que le vin est généralement jeune et qu’il n’est pas trop concentré.

Afin de déterminer s’il est plutôt sec ou moelleux, il faut remuer le vin en faisant des petits ronds avec le verre (en le tenant par le pied) afin de faire monter le vin sur les rebords. Ce mouvement permet de mettre en évidence ce que l’on appelle les jambes du vin (d’où l’expression « le vin a de la cuisse ») et de renseigner sur la teneur en sucre et en alcool. Une jambe bloquée en haut du verre et plutôt fine n’a pas beaucoup de sucre. Une jambe qui descend le long de la paroi du verre contient beaucoup de sucre.

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Une fois servi, on passe à l’examen olfactif. On agite son verre afin d’oxygéner le vin, pour qu’il respire et déploie tous ses arômes. Puis on le sent à nouveau. Une évolution des arômes dégagés lors du premier nez se fait sentir et laisse au vin la possibilité de révéler toute son intensité.

Le moment de goûter arrive enfin. Cette étape est appelée « le passage en bouche ». Elle est scindée en trois phases :

– L’attaque : les premières sensations perçues dès la mise en bouche.

– Le milieu de bouche : l’instant durant lequel le vin circule entre les papilles de la langue et le palais.

– La finale : la persistance des saveurs dégagées par notre vin en bouche.

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Pour finir, voici trois petits conseils à retenir :

1. La meilleure heure de dégustation est généralement avant les repas, là où les sens sont en éveil.

2. C’est à chacun de se faire son propre goût (vous avez le droit de penser différemment de votre voisin de table!).

3. La dégustation n’est pas une science (même si certains tenteront de vous expliquer par A plus B qu’ils connaissent tous les tenants et les aboutissants!).

Après avoir parcouru cet article, vous n’allez plus jamais savourez un vin de la même manière… Mais attention, toujours avec modération!

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La recette du jeudi : Huîtres chaudes à la fondue de poireaux et son sabayon

La recette de cette semaine s’adresse à tous ceux qui voient en l’huître un met au goût d’iode trop prononcé. Il faut savoir qu’elle peut aussi se déguster chaude, à l’apéritif ou en entrée. Accompagnée d’une délicieuse fondue de poireaux et de quelques gouttes de vin blanc, elle saura ravir même les plus réfractaires. Certains n’hésiteront certainement pas à se resservir…

Les ingrédients pour 4 personnes :

– 24 huîtres (spéciales n°3)
– 15 cl de vin blanc sec
– 3 blancs de poireaux
– 30 g beurre
– 30 cl de crème liquide
– 500 g de gros sel (présentation) pour le sabayon
– 2 gros jaunes d’œufs ou 3 petits

© lexpress

Réalisation :

Dans une marmite, mettre le vin blanc sec avec 15 cl d’eau. Déposer les huîtres et porter à ébullition en couvrant pour qu’elles s’ouvrent. L’opération dure trois à quatre minutes. Une fois ouvertes, enlever et jeter la coquille du dessus. Puis détacher la chair en la laissant dans la coquille.

Laver et émincer en tronçons de 3 à 4 millimètres les blancs de poireaux. Les faire suer dans une casserole avec le beurre. Au bout de cinq minutes environ, ajouter la crème liquide. Saler, poivrer. Laisser réduire jusqu’à obtenir un léger épaississement. Napper chaque huître avec une cuillerée à soupe de cette préparation.

Passer les huîtres au four (200 °C, th. 6-7) cinq bonnes minutes. Pendant ce temps, préparer le sabayon en fouettant au batteur 40 cl de crème liquide. Quand la crème durcit, ajouter les jaunes d’œufs. Si vous n’utilisez pas immédiatement le sabayon, le faire attendre au réfrigérateur. Saler, poivrer.

Lorsque vous sortez les huîtres du four, mettre une demi-cuillerée à soupe de sabayon. Passer au gril du four, jusqu’à obtenir une légère coloration du sabayon. Disposer 6 huîtres par assiette en les faisant tenir sur un tapis de gros sel.

Source : © L’Express

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Le coup de cœur de la semaine : le champagne Laurent-Perrier Grand Siècle

La maison Laurent-Perrier a été fondée en 1812 par André-Michel Pierlot à Tours-sur-Marne. Le chef de cave Eugène Laurent puis sa femme Mathilde Emilie Perrier se succéderont pour diriger la maison et donneront le nom actuel que l’on connait tous. Focus sur Laurent-Perrier, une marque de champagne reconnue dans le monde entier.

© Le Figaro

Le domaine Laurent-Perrier est situé au carrefour des trois principales régions viticoles de la Marne : la Montagne de Reims, la Vallée de la Marne et la Côte des Blancs. Elle est l’une des maisons qui déploie la plus grande créativité œnologique et propose une gamme de vins uniques. L’esprit innovant de ses dirigeants successifs a apporté fraîcheur, finesse et élégance à cette marque.

Au début des années 1950, Laurent-Perrier est l’une des premières maisons de champagne à utiliser des cuves en acier inoxydable qui permettent au vin de garder la fraîcheur et la complexité des arômes. En 1957, la cuvée Grand Siècle, cuvée champenoise par excellence, est ainsi lancée. Elle met en valeur deux notions de l’assemblage issues du savoir-faire champenois : l’assemblage de crus et l’assemblage d’années. Elle est issue d’un assemblage de vins provenant à la fois de douze des plus grands crus, tous classés à 100% (Ambonnay, Verzenay, Mailly, Avize, Cramant, Chouilly et Le Mesnil-sur-Oger) et du meilleur des cépages Chardonnay (55%) et Pinot Noir (45%), sélectionnés dans les plus belles parcelles.

La cuvée Grand Siècle Laurent-Perrier représente la quintessence du savoir-faire de la marque: sa robe est brillante et légèrement dorée ; ses notes de miel, de noisette et d’amande grillée forment un panel d’arômes qui s’entremêlent ; l’attaque est très agréable en bouche, pleine de finesse; et elle laisse apprécier une belle minéralité et une remarquable impression de fraîcheur.

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L’équilibre et la complexité de la cuvée Grand Siècle font de ce vin un partenaire idéal pour les fêtes de fin d’année qui approchent à grand pas. Il accompagnera aussi bien une volaille truffée qu’un rôti de veau aux morilles et saura sublimer des mets raffinés comme le caviar, les fruits de mer ou encore la langouste. A consommer avec modération, bien sûr !

Visuels : © DR