Les Rendez-vous des Arts Culinaires – Marché de Noël

Marché de Noël

Les 5 et 6 décembre 2013 auront lieu les Rendez-vous des Arts Culinaires – Marché de Noël ! La Galerie Gaggenau, lieu unique au cœur de la capitale avec vue sur l’Arc de Triomphe, accueillera cet évènement de prestige.

Dans le même esprit que les éditions précédentes (Rendez-vous des Arts Culinaires – Cuisine du MondeRendez-vous des Arts Culinaires – Retour de Chasse), les Rendez-vous des Arts Culinaires – Marché de Noël se dérouleront dans un contexte personnalisé et privilégié. L’occasion de (re)découvrir des produits d’exception, préparer vos fêtes et faire votre marché.

Un moment de convivialité et de partage très haut de gamme, où Noël est célébré dans les règles de l’art…

La recette du jeudi: Filet de chevreuil d’Alsace aux 5 baies cuit en cocotte, Légumes et fruits cuisinés ensemble, Sauce au vin de Bourgogne façon « Grand Veneur »

Pour prolonger le Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse, le chef exécutif du Royal Monceau – Raffles Paris Laurent André partage ici une recette réalisée lors des ateliers : un délicieux Filet de chevreuil d’Alsace aux 5 baies cuit en cocotte, Légumes et fruits cuisinés ensemble, Sauce au vin de Bourgogne façon « Grand Veneur »…

Les ingrédients pour 4 personnes

Marinade pour la sauce :

• Parures et os de chevreuil
• 10 cl d’huile neutre
• 5 cl de vinaigre de vin rouge
• 1 bouteille de vin rouge de bourgogne corsé
• 1 gousse d’ail
• 200 gr de carottes
• 2 échalotes
• 200 gr d’oignons
• 1 feuille de laurier
• 1 branche de thym
• 1 branche de romarin
• 1 branche de persil
• 1 branche de céleri
• 10 cl de cognac
• 10 cl d’huile d’olive
• Sel et poivre du moulin

Pour la sauce:

• 10 cl de vinaigre de vin vieux
• 150 gr de crème
• 10 gr de beurre
• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
• 30 gr de farine
• Sel et poivre du moulin

Chevreuil:

• 1 beau filet de chevreuil
• 1 petit pot de mélange cinq épices (poivre blanc, poivre noir, poivre vert, baies roses et piment de Jamaïque. Attention le piment de Jamaïque est souvent remplacé par de la coriandre)
• 2 cuillères d’huile neutre
• 20 gr de beurre

Les légumes:

• 2 belles carottes épluchées et coupées en biseaux
• 2 branches de céleri coupées en bâtons de 5 cm en biseaux
• 1 boule de céleri rave coupée à l’emporte pièce rond de 3 cm de diamètre
• 1 pomme fruit rouge épluchée et coupée en quartiers
• 1 pomme verte (Granny Smith) coupée en petits bâtons cru (réserver dans de l’eau citronnée)
• 2 poires pas trop grosses épluchées et coupées en deux
• Quelques grains de raisin blanc épépinés

(c) Jean RiZ

Réalisation

Préparation de la viande en marinade :

La veille, mettez le filet de chevreuil à mariner avec l’oignon taillé en mirepoix, les échalotes entières et la carotte en mirepoix. Ajoutez l’ail écrasé, les herbes, le céleri et le poivre en grains.
Ajoutez alors l’huile d’olive, le cognac et le vin rouge (le filet doit être recouvert par le liquide ; à défaut, le retourner toutes les heures).
Couvrez et laissez mariner 6 heures. Égouttez la viande, épongez-la soigneusement, réservez. Filtrez la marinade, réservez la garniture aromatique et le vin.

Préparation de la viande en marinade :

Faites suer dans le mélange beurre/huile, les parures de chevreuil et les os. Une fois colorés, ajoutez la garniture aromatique de la marinade.
Cuire 5 minutes puis flamber au cognac, singez avec la farine, ajoutez le vinaigre et le vin de la marinade. Amenez à ébullition puis laissez cuire, à feu doux et à découvert, pendant une bonne heure en écumant et en dépouillant régulièrement.
Passez la sauce, crémez la, rectifiez l’assaisonnement et la consistance si besoin.

Cuisson des légumes :

Épluchez et nettoyez tous les légumes séparément et faites les cuire individuellement dans de l’eau salée puis réservez.
Cuisez la pomme rouge et les demi-poires au beurre juste pour la coloration et finir la cuisson au four pas trop chaud pour ne pas obtenir de la purée.
Épluchez et retirez les pépins du raisin blanc et réservez dans une eau citronnée comme pour la pomme verte.

Cuisson du chevreuil :

Épongez soigneusement le filet de chevreuil et le couper en quatre portions égales.
Parsemez sur toutes les faces les 5 baies sans exagération.
Dans un sautoir faites chauffer une cuillère d’huile d’olive et colorez les morceaux de filet de chevreuil. Après 2/3 minutes de cuisson, ajoutez une noisette de beurre pour obtenir une belle coloration.
Finissez la cuisson dans un four chaud d’environ 180 degrés pendant 15 minutes, puis retirez les morceaux du sautoir et mettez-les sur une grille avec dessus un papier aluminium pour faire reposer la viande.

Dressage :

Réchauffez tous les légumes au beurre, mettez les fruits au four pour les avoir chauds
Réchauffer la sauce sans la faire bouillir.
Posez sur l’assiette un morceau de filet de chevreuil, à coté les différents légumes et fruits, finissez avec les grains de raisin et les petits bâtons de pomme verte puis nappez de sauce.

Visuels : © Rdv Communication

Philippe Ragot : « L’art animalier est très tendance »

Philippe Ragot est un artiste peintre référencé animalier depuis environs vingt-cinq ans. Issu d’une formation artistique, il est un ancien de la haute couture parisienne, travaillant chez Givenchy au Japon en tant que directeur artistique, puis chez Schiaparelli comme premier d’atelier. Un changement de carrière le pousse à revenir vers sa passion première : la peinture. Rencontre.

D’où vous vient cette passion pour la peinture animalière?

Philippe Ragot : J’ai toujours été peintre, depuis que je suis gamin. Pourquoi animalier ? La faune africaine m’a toujours passionné. J’y vais pour faire des photos, que je reproduis. Je me suis fait un nom, une clientèle, pour la plupart, issue du milieu de la chasse africaine.

(c) Jean RiZ

Quel est votre processus artistique ?

PR: Je fais des photos sur place, ensuite je travaille mes images. Je joue sur des effets optiques, sur l’interaction des couleurs. C’est pratiquement de l’ophtalmologie ! Pour certains tableaux, on retrouve des effets 3D, avec des éclairages spéciaux, notamment à travers des papiers bleus, des films. Généralement, ça se limite hors effets 3D.

J’ai une façon de travailler qui donne des tableaux extrêmement modernes, un peu déco, ce qui me permet de sortir un peu du contexte habituel de l’art animalier, qui est plutôt classique. Je travaille à l’huile sur toile et pas à l’acrylique. C’est un peu laborieux pour moi, dans la mesure où les couleurs sont juxtaposées, il n’y a pas de démarcation franche. Je dois attendre qu’une couche sèche avant d’appliquer la seconde. Le même travail à l’acrylique prendrait beaucoup moins de temps, mais on n’aurait pas tout à fait le même résultat.

(c) Jean RiZ

Aux yeux du public, la peinture à l’huile est plus valorisée que la peinture acrylique. C’est un peu la différence entre un siège en cuir et un siège en sky. Il y a une notoriété de l’huile. L’acrylique…tout le monde peut faire de l’acrylique. Pour travailler l’huile, il faut connaitre la « cuisine » malgré tout. Un débutant qui n’a jamais touché à la peinture à l’huile ne va pas s’en sortir, au niveau de la façon d’utiliser la matière. Il y a des phénomènes chimiques importants, chose qu’on n’a pas avec l’acrylique qui est parfaitement neutre. Nous, on peut avoir de très gros soucis dans le futur : si vous vendez un tableau des milliers d’euros et que trois ans après on vous téléphone en vous disant « mon tableau est devenu tout blanc ou tout gris », c’est pas forcément agréable. Il faut connaitre cette cuisine et cela s’apprend.

L’art animalier, est-ce répandu en France?

PR : L’art animalier je l’ai découvert en France il y a vingt-cinq ans. Un salon, qui a l’époque était représentatif pour nous, s’appelait le Country Show de la Porte d’Auteuil. On était six ou sept artistes animaliers à cette époque-là. Il y a quatre ans, à Rambouillet, sur un autre salon, j’ai compté trente-huit artistes. Aujourd’hui, quand on compte ceux qui sont sortis de l’ombre, il y a au moins 300 personnes. Il y a de tout là-dedans : certains peignent des petits chats (rires) et d’autres des choses très pointues. Dans les salons notoires, il y a une petite vingtaine de figures qu’on connait tous et qui sont reconnues.

Concernant le nombre exact d’artistes, il est difficile à déterminer. L’artiste est un peu indépendant. Il aime bien rester dans son coin, pas tout divulguer. C’est donc difficile d’avoir des chiffres.

Nous avons monté une association qui s’appelle Arthémis, où sont regroupés une vingtaine d’artistes. Cette association ne regroupe que des artistes animaliers, ce qui me permet d’avoir des interlocuteurs de poids lors de grosses expositions, éventuellement discuter des tarifs et faire valoir notre façon de penser.

(c) Jean RiZ

Depuis combien de temps cette association existe-t-elle ?

PR : Depuis huit ans. Nous sommes 50 membres, 50 artistes animaliers, pour la plupart issus du monde de la chasse. Le monde cynégétique, c’est la grosse majorité de notre clientèle. Cependant, j’ai une façon de travailler un peu différente et une peinture extrêmement moderne, ce qui m’a ouvert des portes hors milieu cynégétique. Pour les autres artistes qui sont plus classiques, ils vont avoir beaucoup de mal à sortir du milieu cynégétique. Mettre un tableau d’une bécasse pendue par les pattes chez quelqu’un qui n’a jamais touché un fusil de sa vie ce n’est pas évident. On ne rentre pas dans le cadre. Ces gens ne peuvent pas sortir de leur secteur d’activité.

Pensez-vous surfer sur un phénomène de mode?

PR : Ce que je fais est très déco. En ce moment il faut en profiter : l’art animalier, il semblerait que ce soit très tendance. On voit les animaux en sculpture, dans les impressions de tissus, dans la mode, les plumes, les impressions léopard. Le léopard c’est un truc qui est demandé absolument partout. C’est peut-être une compensation de l’urbain… Allez savoir!

 Visuels : © Jean RiZ

Rétrospective : Les Rendez-vous des Arts Culinaires – Retour de Chasse

Près de 300 personnes étaient présentes à la galerie Gaggenau les 7 et 8 novembre 2013 à l’occasion des Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse. Deux jours durant, des partenaires de prestige ont joué le jeu du partage de leurs produits et leur savoir-faire pour le plus grand plaisir des invités. Retour en images sur un évènement inédit…

Le « Retour de Chasse » était le fil rouge de cet évènement unique. Dès la cour de l’hôtel particulier de la galerie Gaggenau, les visiteurs ont eu le plaisir de découvrir le nouveau Range Rover Sport, dont l’intérieur luxueux aux finitions d’orfèvre est fabriqué dans un esprit d’excellence et de performance.

(c) Jean RiZ

Le tapis rouge menait ensuite à la reconstitution d’un « Lodge » de chasse, où les visiteurs étaient immédiatement plongés dans cet univers et dont l’ambiance naturelle donnait le ton des Rendez-vous.

(c) Jean RiZ

Bailliencourt Paris, maison française, dont le linge de maison est fabriqué dans le plus pur respect des traditions, avait choisi des pièces aux couleurs automnales. Une parure de lit de couleur café glacé ornait un lit du fabricant suisse Elite Bed.

(c) Jean RiZ

Une nappe vert d’eau parait la table où Chantal Mirabaud, créatrice de Dîner de Gala, avait disposé quelques unes de ses créations. Dans cette ambiance chaleureuse, il était possible de rencontrer créateurs et artisans.

(c) Jean RiZ

L’Opinel, objet de légende de la culture française, synonyme d’un art de vivre nomade et nature, complétait cette décoration de couteaux de table effilés en olivier et en lamellé.

(c) Jean RiZ

Origen, entreprise de design venue tout droit de Patagonie, a, elle, présenté nombre de ses objets d’artisanat local : couvertures en peaux de chèvre, plateaux en argent massif, porte-bouteille en corne, lustres en bois de cerfs, tables en bois et cuir… L’occasion de découvrir tout le savoir-faire des ébénistes, menuisiers et tisseurs argentins.

(c) Jean RiZ

Autre savoir-faire artistique, celui de Philippe H. Ragot, artiste animalier. Portraits d’animaux, scènes de nature, ses compositions et le choix de couleurs saturées et contrastées, n’ont pas laissé le spectateur indifférent…

(c) Philippe H. Ragot

René Veyrat Event, avait préparé des branchages de cornouillers rouges, des cotonéasters, plantes ornées de petites baies rouges, ainsi que des amaryllis, et des bouquets disposés dans toute la galerie. Cette touche fleurie créait une esthétique automnale au sein du lieu.

(c) Jean RiZ

La salle héritage de la galerie Gaggenau, deuxième espace des Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse, était consacrée à la dégustation. Les visiteurs ont eu le plaisir de découvrir plusieurs produits d’exception.

Le sommelier de la Maison de Champagne Laurent-Perrier, ganté de blanc, a présenté et servi le Laurent-Perrier Brut et la Cuvée Rosé Laurent-Perrier. Ces différentes cuvées, liées par la fraîcheur, la pureté et le raffinement, ont comblé les palais de chacun.

(c) Jean RiZ

Aberlour, whiskys single malts fabriqués dans les Highlands écossais, a fait voyager les papilles des visiteurs. L’Aberlour 18 ans, 15 ans, 10 ans et A’bunadh ont donné un aperçu du patrimoine écossais en matière de spiritueux, idéaux en accompagnement de recettes de gibier.

(c) Jean RiZ

La dégustation n’aurait pas été complète sans des verres qui épousent les arômes des produits. Spiegelau, marque allemande de cristallerie, a accompagné la dégustation avec les verres à champagne Adina Prestige et les verres à Whisky Snifter Premium.

(c) Jean RiZ

Point d’orgue des Rendez-vous des Arts Culinaires, les ateliers, organisés dans la cuisine de la galerie Gaggenau.

Le premier atelier était animé par Laurent André, chef exécutif du Royal Monceau-Raffles Paris. Le chef a préparé devant les convives un filet de chevreuil d’Alsace aux 5 baies cuit en cocotte, des légumes et fruits cuisinés ensemble, le tout accompagné d’une sauce au vin de Bourgogne façon « Grand Veneur ». Laurent André a ainsi partagé ses astuces et prodigué ses conseils dans la cuisine de ce grand gibier.

(c) Jean RiZ

Chantal Mirabaud, de son côté, a conduit un atelier autour de la décoration de table. La créatrice a expliqué les bases pour la mise en place d’une table harmonieuse, sur le thème de « La Faune & La Flore », où les couleurs, les matières et les éléments sont parfaitement assortis et n’entravent pas au bon déroulement d’un dîner.

(c) Jean RiZ

Lors de cet atelier, les « apprentis décorateurs » ont également pu découvrir la nouvelle collection « Le Brésil » de la marque Haviland, ornée d’oiseaux exotiques et fabriquée en collaboration avec la manufacture Zuber, et l’assortir aux différents éléments présents sur la table : assiettes, verres, bougeoirs, nappes, serviettes, chemins de table, couverts…

(c) Jean RiZ

Les Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse ont rassemblé nombre de passionnés. Pendant deux jours, les arts de la table, la décoration intérieure, la haute gastronomie, les dégustations vinicoles étaient réunis autour d’un thème fédérateur : le retour de chasse. En attendant le prochain rendez-vous…

Outre les évènements organisés à l’année, les Rendez-vous des Arts Culinaires c’est également une communauté d’experts, de professionnels et de marques d’excellence qui s’adresse à des passionnés d’art de vivre, de gastronomie et de la décoration, et qui vit à l’année ! Chaque semaine sur Facebook, Twitter, Pinterest et Youtube, retrouvez des actualités, des recettes, des interviews de professionnels du secteur et les coups de cœur de la rédaction.

Avec les Rendez-vous des Arts Culinaires, partageons nos passions !

Visuels : © Jean RiZ