Badam TS : Un nouveau créateur de linge de maison qui produit en France!

Badam TS est un nouveau créateur de linge de maison de qualité installé en France, qui fait le pari de la nouveauté dans la tradition.

Badam-TS

Inspiré par le mythique Transsibérien qu’il a lui-même beaucoup emprunté mais aussi par la légendaire route de la soie, Badam TS affirme l’élégance et la beauté comme un éternel motif voyageur dépassant les époques et les cultures.

Puisant dans les traditions décoratives de l’Asie et de l’Occident, ses modèles réunissent sophistication occidentale et imaginaire oriental pour ainsi sublimer l’espace de vos rêves.

Appliquant un savoir-faire millénaire des arts décoratifs mongols, Badam TS invente un linge de maison au design à la fois spectaculaire et poétique, accomplissement du luxe raffiné.

Badam-TS-au-RDV-de-la-MontagneLinge de table et linge de lit Badam TS au Rendez-vous de la Montagne

Badam TS réalisant toute sa collection Rubans en France sur commande, il peut très aisément fabriquer sur mesure un modèle sans coût spécifique additionnel.

Pour les membres de la communauté des Rendez-vous des Arts culinaires, Badam TS offre le code promotionnel – CODE PROMOTIONNEL : RDV2014 permettant de bénéficier d’une réduction de 10% à valoir sur tous les modèles de la Collection Rubans dans la boutique internet de Badam TS (www.badamts.com).

La maison Valombreuse : « une maison ancienne qui respecte la tradition du « brodé main »»

Valombreuse, jeune société de linge de maison, spécialisée dans le « brodé main » sur coton, mousseline, soie ou lin …, nous a fait l’honneur de sa présence au Rendez-vous de le Mer 2014. Rencontre avec l’ambassadrice de la marque, Céline Perrin et retour sur leur savoir-faire.

VISUEL-VALOMBREUSE

Bonjour Madame, tout d’abord qui êtes-vous ?

Je suis Céline Perrin, je développe la marque Valombreuse depuis plus de dix ans.

Pouvez-vous justement nous parler de cette marque ?

C’est une maison qui est ancienne, qui respecte la tradition du « brodé main ». Nous fabriquons en Europe, dans plusieurs pôles de fabrication.

Nous travaillons précisément le « brodé main » et un petit peu de machines « guidées main », soit le vrai artisanat. De plus, nous brodons sur les plus belles qualités : satin, coton, coton égyptien, percale, lin, organdi, toutes les magnifiques qualités qui existent dans les tissus.

Pouvez-vous nous parler des caractéristiques de la maison Valombreuse ? Nous expliquer en quoi elle se distingue de ses concurrents ?

C’est une maison qui est restée traditionnelle et familiale.

Avez-vous une pièce emblématique ?

On en a beaucoup. Peut-être évoquerais-je une très belle nappe stellaire vendue au Palais de l’Elysée pour Monsieur Chirac. Il s’agissait d’une nappe de douze mètres de long avec une sorte de feu d’artifice en rouge et or qui était sublime et dont il se servait, je crois, pour recevoir le Président Italien. C’était sublime !

Cependant, nous avons fait tellement de belles pièces, mais le Palais reste l’écrin de la France !

Mariana Garcia Cano : « Les objets Origen incarnent la Patagonie. »

Origen, entreprise de design venue tout droit de Patagonie, est une véritable ambassadrice du savoir-faire d’ébénistes, menuisiers et tisseurs argentins. Couvertures en peaux de chèvre, plateaux en argent massif, porte-bouteille en corne, lustres en bois de cerfs, tables en bois et en cuir, chaque objet est inspiré de l’histoire et de la culture argentine. Rencontre avec la créatrice d’Origen, Mariana Garcia Cano.

Qu’est-ce qu’Origen ?

Mariana Garcia Cano : Origen est une marque de Patagonie Argentine. Nous habitons au sud, dans la montagne. Je suis moi-même née à Ushuaia. La Patagonie est dans mon sang. Il y a 22 ans, j’ai commencé avec la décoration d’hôtels, de maisons d’étrangers installés en Argentine. Il y a énormément de Français qui habitent en Patagonie, qui possèdent des résidences secondaires, des maisons extraordinaires avec d’immenses terrains – de plusieurs hectares ! Nous avons commencé par faire de la décoration typique, avec de nombreux objets originaires d’Argentine, du peuple indien argentin.

(c) Jean RiZ

Ce qui est intéressant en Patagonie, c’est cette influence incroyable de l’Europe. Cette région est très jeune. La ville où j’habite a été fondée en 1903 et avant cette date, il n’y avait que des peuples autochtones ! Les Espagnols ne sont arrivés qu’en 1880 et ont découvert la Patagonie très tard, contrairement au reste de l’Amérique du Sud. C’est l’influence des Allemands, des Suisses, des Autrichiens, des Italiens, arrivés en 1920, puis pendant la guerre, qui se répercute aujourd’hui sur la décoration intérieure et sur l’architecture. En effet, on retrouve des similarités avec la décoration des Alpes. J’ai donc trouvé très intéressant de travailler avec des produits originaires de Patagonie : les fourrures (le renard gris et roux de la Terre de Feu, le lapin), les poils de guanaco, de lama, d’alpaca, la chèvre des plateaux de Patagonie, les bois de cerf trouvés dans les forêts, les plateaux en métal massif ornés de cornes inspirés d’objets vieux de 400 ans… C’est pour cela que ma marque s’intitule « Origen », qui signifie « Origine », mon origine.

(c) Jean RiZ

Comment sont fabriqués les produits Origen ?

MGC : Des artisans originaires de Patagonie travaillent tous les produits. Ces produits luxueux sont travaillés par des gens très simples. Tous nos objets sont fabriqués à la main. Il n’y a pas de production à la chaîne. Un hôtel nous dit « J’ai besoin de dix seaux à champagne de 37cmx43cm », nous répondons à leur demande sur-mesure. Tout est artisanal.

(c) Jean RiZ

Cette origine, cette artisanat, cette qualité, sont-ce des qualités que vos clients recherchent?

MGC : Oui. J’en ai constamment la preuve ! Les personnes me connaissent et reconnaissent mon travail car il est vraiment typique de l’Argentine. Et le bouche-à-oreille fonctionne ! Je pense qu’en plus, les clients attendent un certain niveau d’exigence. Mes produits représentent véritablement l’Argentine.

(c) Jean RiZ

Visuels : © Jean RiZ

L’Analytique de l’Aliment : «S’intéresser à la culture culinaire aujourd’hui, c’est bien plus qu’aimer manger et cuisiner. »

Derrière l’Analytique de l’Aliment se cachent Eve et Julien. Au départ, ce couple de blogueurs voulait philosopher sur la culture culinaire, parler de tendances et de découvertes. De fil en article, L’Analytique de l’Aliment est devenu une référence dans la blogosphère culinaire : une source inépuisable d’anecdotes, de réflexions et de nouveautés sur l’aliment, au sens large. Entretien.

Quelques mots de présentation pour nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?

L’Analytique de l’Aliment : Nous sommes deux derrière L’Analytique de l’Aliment, Eve & Julien, amoureux l’un de l’autre et de la bonne chaire. Dans la « vraie vie » on fait des jobs plutôt très sérieux à tendance rasoir : webmarketing dans la finance en ligne pour l’un, conseil en innovation pour l’autre. Du coup le soir et le week-end, on prend un grand plaisir à se consacrer à notre blog dont le seul mot d’ordre est, justement, de se faire plaisir.

(c) L'Analytique de l'Aliment

Quelle est la genèse de l’Analytique de l’Aliment ?

LADLA : Au départ, c’est l’histoire d’un petit Blogger né lors de longues vacances d’été qui n’en finissaient pas. Les blogs culinaires commençaient à gagner du terrain, et on s’est dit que ça serait une occupation marrante, qui permettrait d’allier écriture, photo, et alimentation, trois trucs qui nous parlent. On a mis une petite dose de philo là-dedans, en choisissant un nom complètement pourri pour le référencement, mais finalement, nous avons dépassé Kant et son Analytique Transcendantale dans Google (ce qui est quand même un peu scandaleux).

Très vite on s’est aperçu qu’il y avait énormément de choses à dire sur la place de l’aliment dans la société, les évolutions et les nouvelles cultures culinaires, le travail des artistes, photographes, designers autour de la food…

Au début on faisait ça uniquement pour s’amuser, et puis petit à petit, on a développé un peu le projet, le design du blog, les réseaux sociaux, les interviews d’entrepreneurs ou d’artistes culinaires, la Carte du Tendre, les reportages en immersion, le lancement de notre ligne de tabliers… et aujourd’hui ça occupe la majeure partie de notre temps libre !

(c) L'Analytique de l'Aliment

Contrairement aux nombreux blogs existants sur internet, pourquoi souhaitez-vous explorer une approche alternative des tendances culinaires ?

LADLA : Ce n’est pas spécialement une volonté de notre part d’être « en marge », mais on ne veut pas non plus refaire ce que d’autres font très bien, on veut proposer un autre point de vue, une autre manière de voir les aliments. L’idée de monter un blog « culinaire » qui ne parle pas de cuisine est venue très naturellement : la culture food touche tout le monde, pas seulement les apprentis cuistots, ni même les fous de gastronomie. On peut adorer manger et être un piètre cuisinier, ou s’intéresser aux traditions gastronomiques sans être spécialement un gros gourmand. S’intéresser à la culture culinaire aujourd’hui, c’est bien plus qu’aimer manger et cuisiner.

(c) L'Analytique de l'Aliment

Comment dénichez-vous les tendances culinaires qui apparaissent sur votre blog ? Où se situe la limite des sujets dont vous parlez, et ceux que vous n’abordez pas ?

LADLA : Les tendances on les découvre comme tout le monde, dans la rue, en discutant avec les gens, et aussi, bien sur, sur les blogs ! Comme le sujet nous passionne, on est en veille permanente, mais on n’est pas tellement dans la recherche des tendances, plutôt dans l’imagination ou l’interprétation, comme quand on explore le premier degré du Food Porn, l’explosion des régimes mono-maniaques ou la force de la communication politico-culinaire en période d’élection.

On aime aussi traiter de choses beaucoup plus intemporelles : le quotidien d’un vigneron champenois ou d’un éleveur d’esturgeons, les œuvres d’une plasticienne de la gelée alimentaire

Des limites, on n’en a pas vraiment ! Le seul critère, c’est que ça doit nous amuser ou nous toucher. On revisite, à notre sauce, des sujets de tous les jours : et c’est comme ça qu’on en vient à parler politique, rap, ou éducation sexuelle… toujours en partant de l’aliment !

(c) L'Analytique de l'Aliment

Vidéos, projets artistiques, campagnes de pub… La culture food est donc bien plus que de simples recettes ?

LADLA : Ca fait bien longtemps maintenant que la food est sortie de la cuisine et a envahi les rues, le monde de l’art, la télé, la musique ou la politique… C’est devenu un phénomène ces dernières années, mais au fond rien n’est aussi universel que l’aliment et ça n’a rien d’un effet de mode. La food concerne tout le monde, et touche tous les secteurs d’une manière ou d’une autre. Il y a tellement de choses à dire et à faire avec l’aliment, et autour de l’aliment, et c’est ce qu’on essaye de montrer avec ce blog !

Expliquez-nous cette « esthétique de l’aliment » ?

LADLA : L’esthétique de l’aliment, c’est ce à quoi on s’est intéressés en premier, et c’est ce qu’on a le plus de plaisir à aborder. Pour nous l’aliment est, avant tout, beau, avant même d’être bon. C’est d’abord un visuel, et ça doit être pour ça que l’aliment est une source d’inspiration artistique sans bornes. On est très souvent bluffés par des projets artistiques hyper géniaux qui naissent en partant d’une tranche de lard ou d’un plateau repas. Le potentiel esthétique des aliments est vraiment énorme !

Visuels : © L’Analytique de L’Aliment