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Le coup de cœur de la semaine : La dégustation du vin

Trouver la bonne bouteille, celle qui sera parfaite pour accompagner votre dîner, c’est une mission plutôt simple. Encore faut-il savoir l’apprécier à sa juste valeur et la faire découvrir comme il se doit à ses convives ! Voici quelques astuces pour faire d’un « bon vin », un réel moment d’extase. Coup de cœur et conseils pour réaliser une dégustation au top !

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Pour qu’un vin révèle tous ses arômes, il est important de le servir dans de bonnes conditions. Pour cela, on commence par le décanter. Le fait de le faire décanter va permettre de l’aérer. Une étape utile surtout pour les vins jeunes qui doivent « respirer » 2 à 3 heures avant d’être servis. Cependant, bon nombre de vins peuvent être dégustés en étant servis directement depuis leur bouteille.

Le rituel de la dégustation implique trois des cinq sens que nous possédons et commence généralement par l’observation de la robe du vin. La vue est ainsi le premier sens impliqué : la couleur donne une indication sur la consistance et l’évolution du vin, par son intensité et ses nuances ; la brillance informe sur la teneur en acidité ; enfin, la viscosité sur les parois du verre montre l’onctuosité, la rondeur et le gras.

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Durant cette phase, il faut tenir le verre par son pied car sinon des traces de doigts vont gêner pour apprécier toutes les nuances et la finesse du vin. Il faut commencer par évaluer sa limpidité, c’est-à-dire sa transparence et sa clarté. On s’attardera sur la surface du vin afin d’évaluer sa brillance. Pour cela, il faut regarder si le vin est plutôt mat ou si au contraire il comporte beaucoup de reflets (qui traduira son taux d’acidité).

La couleur va ensuite donner encore d’autres informations, notamment sur son âge et sur son corps. Il faut regarder la couleur au centre du vin en se mettant à hauteur du milieu du verre et de préférence sur un fond blanc. Si l’intensité est légère, cela veut dire que le vin est généralement jeune et qu’il n’est pas trop concentré.

Afin de déterminer s’il est plutôt sec ou moelleux, il faut remuer le vin en faisant des petits ronds avec le verre (en le tenant par le pied) afin de faire monter le vin sur les rebords. Ce mouvement permet de mettre en évidence ce que l’on appelle les jambes du vin (d’où l’expression « le vin a de la cuisse ») et de renseigner sur la teneur en sucre et en alcool. Une jambe bloquée en haut du verre et plutôt fine n’a pas beaucoup de sucre. Une jambe qui descend le long de la paroi du verre contient beaucoup de sucre.

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Une fois servi, on passe à l’examen olfactif. On agite son verre afin d’oxygéner le vin, pour qu’il respire et déploie tous ses arômes. Puis on le sent à nouveau. Une évolution des arômes dégagés lors du premier nez se fait sentir et laisse au vin la possibilité de révéler toute son intensité.

Le moment de goûter arrive enfin. Cette étape est appelée « le passage en bouche ». Elle est scindée en trois phases :

– L’attaque : les premières sensations perçues dès la mise en bouche.

– Le milieu de bouche : l’instant durant lequel le vin circule entre les papilles de la langue et le palais.

– La finale : la persistance des saveurs dégagées par notre vin en bouche.

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Pour finir, voici trois petits conseils à retenir :

1. La meilleure heure de dégustation est généralement avant les repas, là où les sens sont en éveil.

2. C’est à chacun de se faire son propre goût (vous avez le droit de penser différemment de votre voisin de table!).

3. La dégustation n’est pas une science (même si certains tenteront de vous expliquer par A plus B qu’ils connaissent tous les tenants et les aboutissants!).

Après avoir parcouru cet article, vous n’allez plus jamais savourez un vin de la même manière… Mais attention, toujours avec modération!

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