(c) Monin

Le coup de cœur de la semaine : la maison Monin

La passion du goût guide la maison Monin depuis plus de 100 ans. La qualité indiscutable des produits choisis, le respect des arômes pour se rapprocher au plus près des parfums originaux, l’utilisation des produits diversifiée… En cette première semaine printanière, coup de coeur pour les délices fruités de la maison Monin.

C’est en 1912 que Georges Monin se lance, à l’âge de 19 ans, dans le commerce des vins et spiritueux. Berrichon de pure souche, il décide de fonder son entreprise dans sa ville natale de Bourges. Déjà très jeune, le père fondateur de la marque possède un véritable sens de l’initiative à l’image des entrepreneurs d’aujourd’hui; «organisation-méthode-travail » sont ses mots d’ordre.

En 1914 survient la première guerre mondiale. Georges Monin est mobilisé pendant quatre ans mais ne perd pas de vue son objectif. Au sortir de la guerre, il se lance véritablement dans la création de l’une des plus dynamiques entreprises du pays dans son domaine: la « Distillerie à Vapeur et Fabrique de Liqueurs Surfines et extra-fines » de Georges Monin est lancée en 1924.

Alors que Monin propose déjà toute une gamme de liqueurs (Anisette, Cherry, Prunelle et Sève étant les best-sellers de l’époque), l’entreprise commence à créer, entre 1925 et 1930, les premiers sirops qui feront rapidement sa réputation. Elle propose alors aux limonadiers professionnels les fameuses orangeades et citronnades.

La deuxième guerre mondiale plonge l’Europe dans une grave crise économique. Étonnement,  c’est l’époque durant laquelle l’entrepreneur vend le plus de bouteilles – 1 million en 1938 et près de 12 500 clients chaque mois – et développe son entreprise; Georges Monin investit alors dans la construction d’une distillerie et obtient la reconnaissance de « Maître Distillateur de France ». L’entreprise Monin traverse la guerre sans encombre, mais son patron, lui, disparaît en 1944 avant d’en voir la fin. Son fils Paul, 22 ans, reprend les rênes de la maison en Mai 1945.

Malgré un manque d’expérience évident, le sens du détail et la persévérance de Paul font de lui la digne relève de son père. Il créé trois branches distinctes au sein de la maison : la Distillerie, les Jus de Fruits et Sirops, et le Négoce de Vins. Ambitieux, le fils Monin lance également deux boissons uniques: un Guignolet-Kirsch baptisé « Guignot », élaboré à base de cerises macérées dans l’alcool avec adjonction de Kirsch, et le « Glasco », sirop fabriqué à base de jus de citron concentré pouvant supporter une dilution de 8 à 10 fois son volume.

Soucieux de la qualité et de la recherche des meilleurs arômes, Paul Monin parcourt les pays producteurs de fruits afin de rencontrer et sélectionner les meilleurs fournisseurs pour les sirops et les liqueurs. Une véritable démarche de naturel, de découverte et de sourcing, qui est encore présente au sein de l’entreprise aujourd’hui.

A partir des années 1970, Monin devient une institution sur la gamme des liqueurs et des sirops habillées des fameuses étiquettes fleuries. Paul Monin décide alors de s’orienter vers un public de professionnels, les produits naturels de la maison étant adaptés aux besoins des cafetiers et des restaurateurs.

Le Sirop de Monin, symbolique de la maison, est un succès mondial. L’entreprise adapte les arômes aux besoins, coutumes, goûts et usages de chaque pays. Près de 100 parfums constituent désormais la gamme : banane verte, amaretto, barbe-à-papa, basilic, chocolate cookie, cardamome, concombre, estragon, gomme, gingembre, hibiscus, lavande, macaron, miel, mirabelle, noix de macadamia, pistache…

La démarche de qualité de Monin est claire : ils veulent restituer tous les arômes naturels des fruits, des fleurs et des épices pour créer une véritable palette d’arômes et de couleurs. Pour ce faire, Monin sélectionne uniquement les meilleurs ingrédients d’origine (fleurs, fruits, épices, noix…) en provenance du monde entier. De plus, les sirops sont élaborés exclusivement avec du pur sucre naturel, exhausteur d’arômes, qui assure une restitution optimale des parfums, respecte les autres ingrédients et permet une meilleure stabilité gustative.

En perpétuelle recherche de nouveautés et d’innovation dans le domaine du goût, Monin a souhaité explorer des horizons nouveaux, en associant son savoir-faire, en termes de parfums, à la cuisine. A l’aide du chef étoilé Thierry Finet, ancien propriétaire du restaurant Piet à Terre, Monin a créé des Jus Cuisinés aux parfums et arômes surprenants : Carotte/Pamplemousse rose/Gingembre (idéale à chaud sur un poisson à la vapeur ou en carpaccio), Framboise/Rose/Litchi (superbe sur des betteraves rouges), Epinards/Ail/Menthe (original en association avec des quiches ou des tartes chaudes) et Cerise/Balsamique/Piment-Cannelle (simple et goûteux sur un magret de canard) .

Ces produits d’aide culinaire, sans matière grasse, rehaussent la plupart des préparations, chaudes ou froides, et leur versatilité d’utilisation (assaisonner, napper mariner, déglacer…) permet d’explorer des associations nouvelles pour une cuisine créative et contemporaine.

Près de 100 ans après sa création, la maison Monin a su rester près de ses amours premières: le fruit et ses multiples arômes. Passion du goût et qualité du produit ont su traverser les générations pour le plus grand plaisir des papilles …

Visuels : (c) Monin

Une réflexion au sujet de « Le coup de cœur de la semaine : la maison Monin »

  1. bonjour,

    j’habite la charente maritime (saintes) et je souhaiterais connaître votre point de vente le plus proche. j’ai récemment apprécié un kir avec votre sirot noisette
    merci

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