(c) Opinel

Le coup de cœur de la semaine : Opinel

Le saviez-vous ? Un Opinel est acheté toutes les dix secondes dans le monde et depuis 120 ans, 280 millions de lames ont été vendues dans 71 pays différents. Véritable objet du quotidien, l’Opinel a su traverser les décennies sans prendre une ride. C’est notre coup de cœur de la semaine.

C’est en 1890, à l’âge de 18 ans, que Joseph Opinel invente le couteau qui porte encore aujourd’hui son nom. A l’origine, le jeune homme fabrique pour ses amis des petits couteaux de poche à l’atelier familial de forgerie.

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Taillandier de métier (fabriquant d’outils tranchants pour l’agriculture), il n’imagine pas que sa création va rapidement dépasser le cercle familial. En effet, ses modèles plaisent tant qu’il décide, en 1897 de réaliser la série des douze tailles numérotées de 1 à 12 et se lance dans la fabrication industrielle de ses couteaux.

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En 1909, Joseph Opinel dépose la marque et choisit pour emblème « La Main Couronnée » qui est encore aujourd’hui le symbole des couteaux. En effet, tout maître coutelier depuis Charles IX a en effet l’obligation d’apposer son emblème sur ses produits. Les trois doigts sur la lame représentent les reliques de saint Jean-Baptiste que sainte Thècle rapporta d’Alexandrie (Égypte) au VIe siècle. Ils figurent également sur les armes de la ville de Saint-Jean-de-Maurienne. Aujourd’hui figurent également les mentions Opinel, France et INOX.

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En 1955, la « virole de sécurité » est inventée. Cette bague de sécurité en acier inoxydable permet de bloquer la lame en position ouverte (sécurité d’utilisation). Développé en 2000, le Virobloc permet également de bloquer la lame en position fermée (sécurité de transport). Ces systèmes simples et efficaces améliorent considérablement les couteaux d’origine.

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Aujourd’hui, près de trois millions de couteaux sont produits par an. Malgré le succès de ses produits, Opinel a su rester une entreprise familiale. Maurice Opinel, petit-fils du fondateur et Président, et Denis Opinel, arrière-petit-fils et le directeur général continuent de travailler dans le respect des valeurs établies par le créateur de l’Opinel : simplicité, fiabilité, efficacité.

L’Opinel – car le nom est devenu commun en 1989 – même s’il est un objet simple du quotidien, reste extrêmement complexe à fabriquer. Plus de 20 opérations sont nécessaires et à chaque étape il subit un contrôle minutieux. Cette fabrication consiste en l’assemblage de cinq pièces : la lame en acier (qui doit régulièrement être aiguisée et gardée propre pour éviter le ternissement et la rouille), le manche en bois (de merisier pour le modèle original mais aujourd’hui proposé en hêtre, en palissandre, en chêne, en noyer, en olivier, en ébène, en rosier ou en corne blonde), une bague fixe en acier et son rivet, sur laquelle la lame pivote, et (sauf pour les plus petits modèles) une bague de sécurité tournante pour empêcher la lame de se refermer sur la main de l’utilisateur (il n’y a pas de ressort pour la garder ouverte).

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Le couteau est aujourd’hui un objet de légende de la culture française. Utilisé pour ramasser les champignons, couper la viande à la maison ou tailler le saucisson lors d’un pique-nique, il fait figure d’indispensable. Sa construction simple et ingénieuse, qui est restée quasiment inchangée depuis plus d’un siècle, a transformé l’Opinel en objet classique du design.

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Un objet que son créateur, Joseph Opinel, a souhaité simple, pratique et versatile, et qu’il  a soigneusement pensé pour que « de la fonction naisse la forme »…

Source et visuels : © Opinel

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