Le coup de cœur de la semaine : Affären, une épicerie fine aux notes suédoises

La Suède est un pays où il fait bon vivre, mais à l’approche des fêtes de fin d’année, on peut imaginer la température glaciale qui doit régner dans le pays. Alors pour éviter un hiver supplémentaire, la Suède est venue s’installer en plein cœur de Paris il y a de ça plusieurs années. Focus sur Affären, une épicerie suédoise située à côté de la place Pigalle.

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Agnata Kossowski (une vraie suédoise) a ouvert Affären, un lieu de référence en termes de gastronomie suédoise. Tous les Scandinaves installés à Paris connaissent cet endroit. On y trouve de tout. Pour les novices, venez découvrir boissons alcoolisées, céréales, farines, saumon fumé, harengs marinés, filmjolk (fromage blanc très liquide), charcuterie, épices, bonbons, bière et des variétés de fromages et de pains (pain polaire, pain mince du Norrland, petit pain à hot-dog).

En dehors des spécialités suédoises, chez Affären, vous pourrez décorer vos tables pour les fêtes et gâter vos proches avec des idées cadeaux à glisser sous le sapin. Bougies, couteaux, ustensiles de cuisine, livres, magazines et même produits sans gluten vous sont proposés.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici trois spécialités suédoises incontournables :

Köttbullar (Boulettes de viande)
Les köttbullar sont préparées à partir d’une ou plusieurs viandes hachées, puis malaxées avec des épices (piment de Jamaïque, sel, oignons etc.), ainsi que de la panure, du lait et des œufs. Les boulettes sont ensuite cuites au four ou à la poêle. Ce plat se mange généralement accompagné de purée et de confiture d’airelles.

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Kanel Bullar (Brioche à la cannelle)
Ce délicieux petit pain suédois tendre et moelleux à la cannelle et à la cardamome équivaut à lui seul au croissant et au pain au chocolat français. Il est tellement adoré et apprécié qu’il y a même un jour qui lui est consacré en Suède, le “Kanelbullendag”, le 04 octobre !

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Prinsesstorta (Gâteau suédois traditionnel)
Ce gâteau suédois est composé de couches successives de génoise, de confiture de framboise, d’une sorte de crème pâtissière vanillée et de crème fouettée, enveloppé d’une fine couverture de pâte d’amandes. Cette dernière est généralement verte, parfois rose, légèrement saupoudrée de sucre glace, souvent surmontée d’une rose en pâte d’amandes rouge.

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Alors si vous voulez souffler un petit vent nordique sur vos menus de fêtes, rendez-vous vite chez Affären au 3 Bis Rue Léon Jost, 75017 Paris (Métro Courcelles / Ligne 2) !

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Traditions et superstitions de Noël

S’il y a bien un moment dans l’année où l’art culinaire est à son apogée, c’est bien à Noël. Une multitude de produits, de saveurs et de couleurs s’offrent à nous. L’occasion de se régaler sans compter, pour ce jour de fête où on ne regarde ni le prix ni les calories. Focus sur une période qui ravit petits et grands…

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La fête de Noël, pour tous ceux qui ne le sauraient pas, existe depuis le IIIe siècle et fête la naissance de Jésus-Christ. Au départ, les premières fête de Noël ne se déroulaient pas sur un seul jour mais sur plusieurs, dans une période allant du mois de novembre au mois de janvier. Mais alors, pourquoi avoir arrêté la date du 25 décembre ? Le choix de cette période était un choix stratégique de l’Eglise, permettant de faire disparaître d’anciennes coutumes et traditions païennes en y substituant l’une des fêtes les plus importantes de la chrétienté : la nativité.

Côté ambiance, la coutume en Europe est d’allumer une bûche dans l’âtre la veille de Noël. Une douce chaleur et lumière rayonnent alors dans la pièce à vivre. Sous le sapin sont empilés des tonnes de cadeaux aux emballages multicolores, des friandises patientent sur la table, l’odeur du repas envahit les lieux, et des enfants excités courent partout en gesticulant. C’est ça, l’esprit de Noël ! Une fête que l’on célèbre en famille, où toutes les générations sont réunies et profitent d’un bon moment. Les couleurs traditionnelles sont le rouge pour la chaleur et le vert pour rappeler l’espérance, toutes deux coordonnées avec l’or pour le soleil et la lumière.

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En ce qui concerne la représentation du Père Noël, toute la symbolique vient du personnage de Saint Nicolas. Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris l’ampleur commerciale que nous connaissons aujourd’hui. Il a subi des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël, personnage plus convivial ! La mitre s’est transformée en bonnet de fourrure, la longue barbe blanche et le grand manteau rouge ont complété le tout. Le Père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rênes, alors que Saint Nicolas voyageait sur le dos d’un âne. Chaque région de France donna au Père Noël un nom très différent que celui qu’on lui donne aujourd’hui : en Savoie, il était appelé « Chalande », en Bourgogne, « Père janvieré », dans le pays basque, « Olentzaro », et en Normandie, « Barbassionné ».

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La couronne est un ancien symbole aux significations multiples : les couronnes rondes de l’Avent évoquent le soleil et annoncent son retour. Un pasteur allemand a d’ailleurs décidé d’allumer chaque jour une bougie disposée sur une roue pour marquer les 24 jours qui précédent Noël. La roue fût remplacée par du sapin et les bougies réduites à quatre. Elles marquent les quatre dimanches qui précédent Noël. Les quatre dimanches symbolisent aussi les quatre saisons et les quatre points cardinaux. Noël sera là lorsque la dernière bougie sera allumée. Le plus souvent les bougies sont rouges pour évoquer le feu et la lumière. Sur les couronnes d’inspiration suédoise, les bougies sont blanches, couleur de fête et de pureté. En Autriche, on les choisit violettes car cette couleur est symbole de pénitence.

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Les marchés de Noël font partie intégrante des dernières semaines de l’Avent. On retrouve tous les produits et objets qui vont faire de Noël une superbe fête : décorations, nourriture pour le réveillon, friandises, cadeaux, calendriers, bougies, santons pour la crèche etc.

Chaque repas de Noël se termine sur une note sucrée, qui varie selon les pays. Un Noël anglais ne serait pas complet sans un pudding en fin de repas. Ce dessert est riche et sucré et permet de tenir au corps lors des grands froids de l’hiver. Les Américains sont pour leur part friands de cakes aux fruits, les Italiens, de panettone, et les Français, de la fameuse et traditionnelle bûche de Noël, dont la recette de base est un simple gâteau enroulé avec une purée de marron, du chocolat fondu et de la crème au beurre.

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Pour terminer ce petit tour du monde des traditions et des saveurs, la période de Noël est aussi sujette à de nombreuses superstitions. Elles viennent tout droit des fêtes païennes et révèlent que la nuit de Noël est la nuit de tous les dangers mais aussi de toutes les chances. Sorcières et démons resurgissent de nulle part, les fantômes, pour leur part, redoutent cette date et préfèrent disparaître. On raconte que plusieurs familles se dirigeant vers la messe de Noël se sont égarées la nuit du 24 décembre, et pourtant le cocher expérimenté connaissait bien la route. Le carrosse ainsi que tous les passagers ont été engloutis dans les marécages. Par la suite, leurs fantômes rodaient chaque veille de Noël.

Durant cette période, l’or est partout. Dans les cimetières, il est dit que si l’on creuse un trou à minuit le soir de Noël, on trouvera une fortune en or. Il est dit aussi qu’un enfant né le jour de Noël est voué à un avenir prometteur. Il jouira toute sa vie de la chance et du bonheur. Et selon le dicton, « givre à Noël, cent écus dans votre escarcelle ». Alors croisons les doigts et appelons le froid !

Visuels : © DR

Beaujolais : le nouveau est arrivé !

Comme chaque troisième jeudi de novembre, le Beaujolais nouveau arrive ! A partir de minuit, l’ensemble des amateurs de vin peuvent déguster le nouveau cru, fêter le résultat d’une année de travail et tenter, une nouvelle fois, de percer ses secrets. Retour sur un événement incontournable dans le monde vinicole…

L’histoire du vin nouveau est bimillénaire. Dans l’antiquité, la « boisson des esclaves », raisin tout juste pressé, est proposée aux vendangeurs romains. Les Grecs, eux, scellent leurs amphores et fêtent le vin nouveau en début d’année, lors des Anthestéries ou « fête des Fleurs », ce vin étant symbole du renouveau de la nature. En effet, faute de moyens de conservation, les premiers vignerons boivent leurs vins très jeunes. Au Moyen-âge, le vin est mis sur le marché très tôt dans la saison, environ quinze jours après la fin des vendanges, ce qui présente deux avantages : l’obtention de prix exclusifs du propriétaire viticole et le contournement de problèmes liés à la mauvaise conservation des vins.

côteaux de vignes à Chirouble dans le Beaujolais

A partir du XIIIème siècle, la bourgeoisie citadine remplit ses celliers de vins issus de ses propres domaines, rivalisant ainsi avec les taverniers et les aubergistes. Grâce au perfectionnement de la tonnellerie et la mise au point de l’industrie du verre et de la bouteille vers la fin du XVIIe siècle, le vin se conserve de mieux en mieux et continue de renfermer tous ses arômes, même après une longue conservation.

Au XIXe siècle, les vignerons du Beaujolais commencent à mettre leur vin en vente tôt après les récoltes, pour éviter un marché de la pénurie et le grondement d’un peuple qui a soif. La récolte nouvelle est donc attendue chaque année, d’autant plus que la période suivant les vendanges est faite d’allégresse et de fêtes.

(c) Beaujolais

Une décision réglementaire, le cépage gamay noir à jus blanc (qui produit d’excellents vins nouveaux), la volonté des viticulteurs et négociants de développer le vignoble et l’engagement des amoureux des Beaujolais font naître le phénomène du beaujolais nouveau dans les années 50. En 1967, une date est fixée pour la première fois pour l’arrivée du Beaujolais nouveau : le 15 novembre à minuit. C’est finalement en 1985 que le troisième jeudi du mois de novembre est choisi pour fêter cette arrivée.

En France, le Beaujolais Nouveau est synonyme de fête et de célébration, un prétexte pour se retrouver et partager un moment convivial autour d’un verre de vin et d’un plateau de charcuterie. Depuis quelques années, l’événement du Beaujolais Nouveau a dépassé les frontières de l’hexagone et s’est exporté dans plus de 100 pays ; Etats-Unis, Japon (premier importateur étranger de Beaujolais Nouveau !) ou encore Allemagne profitent de ce « Beaujolais primeur », véritable ambassadeur du savoir-vivre à la française !

(c) Beaujolais

Contrairement à la perception de certains consommateurs, le Beaujolais Nouveau est un vin artisanal. Suite à la vendange du gamay noir à jus blanc à la main, le vigneron pratique une macération courte des grappes entières (spécifique au beaujolais), de 4 à 5 jours maximum, ce qui confère au vin une nature aromatique et fruitée. Deux appellations sont aujourd’hui productrices de Beaujolais Nouveau : le beaujolais et beaujolais-villages. Les caractéristiques de celles-ci varient en fonction du terroir et de la personnalité du producteur.

Côté dégustation, les principales qualités du Beaujolais nouveau résident dans l’exubérance de sa jeunesse, sa franchise et sa gourmandise. Ces saveurs sont obtenues en vendangeant le raisin à un instant précis de sa maturité. Issu du cépage Gamay, le Beaujolais Nouveau est un vin élégant, créé pour les palais les plus exigeants, amateurs de jeunesse et de gaîté, qui possède une robe rouge et des arômes de fruits.

Foncez-donc déguster ce nouveau beaujolais… avec modération, bien sûr !

Sources et visuels : © Le Beaujolais 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Rétrospective : Les Rendez-vous des Arts Culinaires – Retour de Chasse

Près de 300 personnes étaient présentes à la galerie Gaggenau les 7 et 8 novembre 2013 à l’occasion des Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse. Deux jours durant, des partenaires de prestige ont joué le jeu du partage de leurs produits et leur savoir-faire pour le plus grand plaisir des invités. Retour en images sur un évènement inédit…

Le « Retour de Chasse » était le fil rouge de cet évènement unique. Dès la cour de l’hôtel particulier de la galerie Gaggenau, les visiteurs ont eu le plaisir de découvrir le nouveau Range Rover Sport, dont l’intérieur luxueux aux finitions d’orfèvre est fabriqué dans un esprit d’excellence et de performance.

(c) Jean RiZ

Le tapis rouge menait ensuite à la reconstitution d’un « Lodge » de chasse, où les visiteurs étaient immédiatement plongés dans cet univers et dont l’ambiance naturelle donnait le ton des Rendez-vous.

(c) Jean RiZ

Bailliencourt Paris, maison française, dont le linge de maison est fabriqué dans le plus pur respect des traditions, avait choisi des pièces aux couleurs automnales. Une parure de lit de couleur café glacé ornait un lit du fabricant suisse Elite Bed.

(c) Jean RiZ

Une nappe vert d’eau parait la table où Chantal Mirabaud, créatrice de Dîner de Gala, avait disposé quelques unes de ses créations. Dans cette ambiance chaleureuse, il était possible de rencontrer créateurs et artisans.

(c) Jean RiZ

L’Opinel, objet de légende de la culture française, synonyme d’un art de vivre nomade et nature, complétait cette décoration de couteaux de table effilés en olivier et en lamellé.

(c) Jean RiZ

Origen, entreprise de design venue tout droit de Patagonie, a, elle, présenté nombre de ses objets d’artisanat local : couvertures en peaux de chèvre, plateaux en argent massif, porte-bouteille en corne, lustres en bois de cerfs, tables en bois et cuir… L’occasion de découvrir tout le savoir-faire des ébénistes, menuisiers et tisseurs argentins.

(c) Jean RiZ

Autre savoir-faire artistique, celui de Philippe H. Ragot, artiste animalier. Portraits d’animaux, scènes de nature, ses compositions et le choix de couleurs saturées et contrastées, n’ont pas laissé le spectateur indifférent…

(c) Philippe H. Ragot

René Veyrat Event, avait préparé des branchages de cornouillers rouges, des cotonéasters, plantes ornées de petites baies rouges, ainsi que des amaryllis, et des bouquets disposés dans toute la galerie. Cette touche fleurie créait une esthétique automnale au sein du lieu.

(c) Jean RiZ

La salle héritage de la galerie Gaggenau, deuxième espace des Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse, était consacrée à la dégustation. Les visiteurs ont eu le plaisir de découvrir plusieurs produits d’exception.

Le sommelier de la Maison de Champagne Laurent-Perrier, ganté de blanc, a présenté et servi le Laurent-Perrier Brut et la Cuvée Rosé Laurent-Perrier. Ces différentes cuvées, liées par la fraîcheur, la pureté et le raffinement, ont comblé les palais de chacun.

(c) Jean RiZ

Aberlour, whiskys single malts fabriqués dans les Highlands écossais, a fait voyager les papilles des visiteurs. L’Aberlour 18 ans, 15 ans, 10 ans et A’bunadh ont donné un aperçu du patrimoine écossais en matière de spiritueux, idéaux en accompagnement de recettes de gibier.

(c) Jean RiZ

La dégustation n’aurait pas été complète sans des verres qui épousent les arômes des produits. Spiegelau, marque allemande de cristallerie, a accompagné la dégustation avec les verres à champagne Adina Prestige et les verres à Whisky Snifter Premium.

(c) Jean RiZ

Point d’orgue des Rendez-vous des Arts Culinaires, les ateliers, organisés dans la cuisine de la galerie Gaggenau.

Le premier atelier était animé par Laurent André, chef exécutif du Royal Monceau-Raffles Paris. Le chef a préparé devant les convives un filet de chevreuil d’Alsace aux 5 baies cuit en cocotte, des légumes et fruits cuisinés ensemble, le tout accompagné d’une sauce au vin de Bourgogne façon « Grand Veneur ». Laurent André a ainsi partagé ses astuces et prodigué ses conseils dans la cuisine de ce grand gibier.

(c) Jean RiZ

Chantal Mirabaud, de son côté, a conduit un atelier autour de la décoration de table. La créatrice a expliqué les bases pour la mise en place d’une table harmonieuse, sur le thème de « La Faune & La Flore », où les couleurs, les matières et les éléments sont parfaitement assortis et n’entravent pas au bon déroulement d’un dîner.

(c) Jean RiZ

Lors de cet atelier, les « apprentis décorateurs » ont également pu découvrir la nouvelle collection « Le Brésil » de la marque Haviland, ornée d’oiseaux exotiques et fabriquée en collaboration avec la manufacture Zuber, et l’assortir aux différents éléments présents sur la table : assiettes, verres, bougeoirs, nappes, serviettes, chemins de table, couverts…

(c) Jean RiZ

Les Rendez-vous des Arts Culinaires-Retour de Chasse ont rassemblé nombre de passionnés. Pendant deux jours, les arts de la table, la décoration intérieure, la haute gastronomie, les dégustations vinicoles étaient réunis autour d’un thème fédérateur : le retour de chasse. En attendant le prochain rendez-vous…

Outre les évènements organisés à l’année, les Rendez-vous des Arts Culinaires c’est également une communauté d’experts, de professionnels et de marques d’excellence qui s’adresse à des passionnés d’art de vivre, de gastronomie et de la décoration, et qui vit à l’année ! Chaque semaine sur Facebook, Twitter, Pinterest et Youtube, retrouvez des actualités, des recettes, des interviews de professionnels du secteur et les coups de cœur de la rédaction.

Avec les Rendez-vous des Arts Culinaires, partageons nos passions !

Visuels : © Jean RiZ