Beaujolais : le nouveau est arrivé !

Comme chaque troisième jeudi de novembre, le Beaujolais nouveau arrive ! A partir de minuit, l’ensemble des amateurs de vin peuvent déguster le nouveau cru, fêter le résultat d’une année de travail et tenter, une nouvelle fois, de percer ses secrets. Retour sur un événement incontournable dans le monde vinicole…

L’histoire du vin nouveau est bimillénaire. Dans l’antiquité, la « boisson des esclaves », raisin tout juste pressé, est proposée aux vendangeurs romains. Les Grecs, eux, scellent leurs amphores et fêtent le vin nouveau en début d’année, lors des Anthestéries ou « fête des Fleurs », ce vin étant symbole du renouveau de la nature. En effet, faute de moyens de conservation, les premiers vignerons boivent leurs vins très jeunes. Au Moyen-âge, le vin est mis sur le marché très tôt dans la saison, environ quinze jours après la fin des vendanges, ce qui présente deux avantages : l’obtention de prix exclusifs du propriétaire viticole et le contournement de problèmes liés à la mauvaise conservation des vins.

côteaux de vignes à Chirouble dans le Beaujolais

A partir du XIIIème siècle, la bourgeoisie citadine remplit ses celliers de vins issus de ses propres domaines, rivalisant ainsi avec les taverniers et les aubergistes. Grâce au perfectionnement de la tonnellerie et la mise au point de l’industrie du verre et de la bouteille vers la fin du XVIIe siècle, le vin se conserve de mieux en mieux et continue de renfermer tous ses arômes, même après une longue conservation.

Au XIXe siècle, les vignerons du Beaujolais commencent à mettre leur vin en vente tôt après les récoltes, pour éviter un marché de la pénurie et le grondement d’un peuple qui a soif. La récolte nouvelle est donc attendue chaque année, d’autant plus que la période suivant les vendanges est faite d’allégresse et de fêtes.

(c) Beaujolais

Une décision réglementaire, le cépage gamay noir à jus blanc (qui produit d’excellents vins nouveaux), la volonté des viticulteurs et négociants de développer le vignoble et l’engagement des amoureux des Beaujolais font naître le phénomène du beaujolais nouveau dans les années 50. En 1967, une date est fixée pour la première fois pour l’arrivée du Beaujolais nouveau : le 15 novembre à minuit. C’est finalement en 1985 que le troisième jeudi du mois de novembre est choisi pour fêter cette arrivée.

En France, le Beaujolais Nouveau est synonyme de fête et de célébration, un prétexte pour se retrouver et partager un moment convivial autour d’un verre de vin et d’un plateau de charcuterie. Depuis quelques années, l’événement du Beaujolais Nouveau a dépassé les frontières de l’hexagone et s’est exporté dans plus de 100 pays ; Etats-Unis, Japon (premier importateur étranger de Beaujolais Nouveau !) ou encore Allemagne profitent de ce « Beaujolais primeur », véritable ambassadeur du savoir-vivre à la française !

(c) Beaujolais

Contrairement à la perception de certains consommateurs, le Beaujolais Nouveau est un vin artisanal. Suite à la vendange du gamay noir à jus blanc à la main, le vigneron pratique une macération courte des grappes entières (spécifique au beaujolais), de 4 à 5 jours maximum, ce qui confère au vin une nature aromatique et fruitée. Deux appellations sont aujourd’hui productrices de Beaujolais Nouveau : le beaujolais et beaujolais-villages. Les caractéristiques de celles-ci varient en fonction du terroir et de la personnalité du producteur.

Côté dégustation, les principales qualités du Beaujolais nouveau résident dans l’exubérance de sa jeunesse, sa franchise et sa gourmandise. Ces saveurs sont obtenues en vendangeant le raisin à un instant précis de sa maturité. Issu du cépage Gamay, le Beaujolais Nouveau est un vin élégant, créé pour les palais les plus exigeants, amateurs de jeunesse et de gaîté, qui possède une robe rouge et des arômes de fruits.

Foncez-donc déguster ce nouveau beaujolais… avec modération, bien sûr !

Sources et visuels : © Le Beaujolais 

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Le pique-nique chic

L’été est officiellement là depuis le 21 juin. Même si le beau temps n’est pas au rendez-vous partout, certains réussissent à trouver des endroits agréables, où le soleil perce les nuages, le temps d’un déjeuner chic dans l’herbe. Afin de faire venir le soleil, cette semaine est consacrée à un rituel tout à fait estival : le pique-nique. A vos paniers en osier…

L’expression « picnic », selon le dictionnaire historique de la langue française Robert, aurait vu le jour à la fin de XIIIème siècle. D’un point de vue étymologique, le terme « nique » est retrouvé dans l’expression « dire nic », ce qui signifie « ne pas se soucier de ». « Faire un repas à picnic », c’est donc faire un repas où chacun apporte sa contribution. Une autre origine de l’expression est retrouvée dans un autre dictionnaire de la langue française, celui d’Emile Littré. Celui-ci indique que le terme picnic vient de l’anglais « pick », qui signifie « saisir », et « nick », qui signifie « instant ». Emile Littré précise d’ailleurs que « cette étymologie dispense de toutes les étymologies qui ont été faites sur pique-nique ».

Le pique-nique est un repas agréable, élaboré à l’avance et d’une durée prolongée. Il est conçu au départ pour permettre de profiter du beau temps et de la nature, que ce soit un jardin, un parc ou une plage. Le pique-nique est également un prétexte pour se retrouver en famille ou entre amis et partager les plats que chacun a préparé avec attention et apporte : des mets froids, des salades, des viandes cuites à la broche ou au gril, des tartes, des bouchées… De ce fait, partage et convivialité sont les maîtres mots du pique-nique

(c) Jennifer Margolin

Aujourd’hui, ce sont 84% des français qui pratiquent le pique-nique régulièrement, quand le temps le permet bien sûr. Il traduit l’émergence d’une nouvelle tendance néo chic : «l’économique-festif». Les Français opposent une certaine créativité à la baisse du pouvoir d’achat. Avec un budget resserré, ils se recentrent sur ce qu’ils considèrent comme des essentiels que sont ces moments de partage, de sociabilité intense. Tendance récente, cet «épicurisme» du pique-nique se pratique également au bureau: près d’un Français sur deux, inspiré du mode anglosaxon, emporte son pique-nique déjeunatoire avec de vrais ingrédients «faits maison», de bons produits, plutôt que de se soumettre aux salades et sandwichs sur le pouce.

Le pique-nique aujourd’hui se décline de diverses manières, pour le plus grand plaisir des amoureux des repas au grand air. Même les grands chefs se prêtent au jeu du déjeuner sur l’herbe gastronomique. Les restaurants des Relais & Châteaux invitent leurs hôtes chaque samedi et dimanche en juin et en juillet à un pique-nique concocté par leurs grands chefs. Les maisons et restaurants Relais & Châteaux choisissent un lieu au vert, dans leurs jardins ou à moins de 30 minutes ; un chasseur d’endroits champêtres se charge d’ailleurs de dénicher le lieu idéal pour faire sa halte gourmande. Dans ces endroits bucoliques, les clients peuvent participer à un pique-nique haut de gamme. Par exemple, le Relais & Châteaux Castel Clara Thalasso & Spa à Bangor (Morbihan) proposera une recette de homard breton à déguster sur une plage de Belle-Île en Mer ; le Relais & Châteaux Royal Champagne à Champillon (Marne) invitera à déguster du champagne et des biscuits de Reims face aux vignes ; charcuteries et fromages corses en plein maquis de la forêt de Bonifato seront au menu du Relais & Châteaux La Signoria à Calvi (Haute-Corse).

(c) DR

Autre déclinaison du pique-nique chic, le très prestigieux Dîner en Blanc, lancé par François Pasquier, il y a 25 ans. L’idée de départ était simple : François Pasquier, après deux ans passés en Polynésie, a décidé d’organiser un dîner pour réunir ses amis. Son jardin étant trop petit pour tous les réunir, il a donné rendez-vous à tout le monde dans le bois de Boulogne. Le principe d’organisation était simple : il fallait apporter son festin épicurien, sa table, deux chaises (blanches), les verres, couverts et assiettes en porcelaine, les nappes en blanc et argent, et se vêtir tout de blanc. La soirée fut un tel succès que les amis décidèrent de reproduire le dîner au même endroit l’année suivant, toujours habillés de blanc, et d’ouvrir l’invitation aux proches de leurs propres invités. 25 ans après, l’ampleur du dîner a augmenté mais les régles sont les mêmes. Sachant que les autorités ne permettent pas la tenue d’un tel événement, le lieu est tenu secret jusqu’à la dernière minute et les participants au dîner tous emmenés au lieu en bus. Le concept du Dîner en Blanc est né. Cet évènement parisien convivial et gastronomique attire aujourd’hui plus de 10000 personnes chaque année, sur les sites les plus prestigieux de la capitale : le Trocadéro, le Pont des Arts, le Champ de Mars, la place Vendôme, la place de l’Etoile, la place de la Concorde, Versailles, le parvis de Notre-Dame, la cour du Louvre… Le concept s’est d’ailleurs exporté dans une quarantaine de villes du monde. Un pique-nique chic et mondain, aux valeurs fortes d’amitié, de partage et d’épicurisme.

(c) AFP

Mais quels sont les éléments indispensables pour un picnic chic réussi ? Tout d’abord, il faut se procurer une belle malle en osier, pour ranger couverts, verres et assiettes, les indispensables tire-bouchons et autres accessoires, ainsi que de belles nappes et serviettes assorties. Côté gastronomie, miser sur des bocaux à tartiner, de belles baguettes achetées chez l’artisan du quartier, des rillettes de saumon maison, des tartes salées aux légumes verts et parmesan, un plateau de fromages et des crudités. Pensez aussi à consommer des produits régionaux : fruits et légumes, spécialités pâtissières, boissons locales. En dessert, pourquoi de pas miser sur une charlotte aux fraises parfumées au basilic et fromage blanc, simple et gourmande, transportée dans son moule puis démoulée au moment de la dégustation.

Nature, partage, gastronomie, le pique-nique est aujourd’hui un moyen de revenir à des valeurs simples et de partager une capsule de bonheur en compagnie de ses proches. Un vrai bol d’air et de convivialité pour ponctuer le quotidien…

Visuels : © DR

Le coup de cœur de la semaine : Campingaz

97% des Français pratiquent au moins un loisir de plein air, 37% des Français pratiquent régulièrement le jardinage et 87% des Français s’adonnent au barbecue*. Ces chiffres ne sont que le reflet d’une tendance : celle d’un retour aux valeurs simples, authentiques et d’un mode de vie plus nature. En cette première journée de l’été 2013, focus sur le barbecue, spécialité de la société Campingaz depuis plus de 60 ans. C’est notre coup de cœur de la semaine.

Le barbecue est un mode de cuisson ancestral. Les plus anciennes traces de cette méthode se trouvent sur les anciennes terres de populations primitives vieilles de plus de 500 ans. Comme la tomate et la pomme de terre, le barbecue fait partie des découvertes liées au Nouveau Monde et aux explorateurs espagnols arrivés en Amérique Centrale. Des tribus indiennes autochtones utilisent alors ce type de cuisson : la viande était déposée sur une grille en bois accrochée au-dessus d’un brasier, ce qui garantissait une cuisson plus lente et protégée des animaux terrestres ou volants – la fumée générée par la cuisson au barbecue permettant d’éloigner notamment les insectes – située à une bonne distance du sol. Cette cuisson apparaît d’autant plus judicieuse qu’elle permettait une bonne conservation des aliments soumis à des climats chauds et humides.

(c) Crossfitfire.com

De retour sur les terres européennes, les explorateurs espagnols décident d’exporter ce nouveau type de cuisson, éveillant la curiosité et l’engouement du public, très réceptif à tout ce qui vient du Nouveau Monde. La cuisson au barbecue commence alors à se diffuser sur le territoire européen, avec des adaptations propres à chaque langue.

Barbecue, mot anglais datant de 1697, et le plus utilisé aujourd’hui, vient de l’espagnol barbacoa, mot haïtien qui veut dire barbaque. Le barbaque est à l’origine un brasero alimenté par du charbon de bois, des sarments de vigne ou des pierres volcaniques sur lequel on cuit des aliments soit sur une grille soit en brochettes, mais toujours en extérieur, à l’air libre. Le terme barbecue est utilisé dès 1733 pour signifier un rassemblement festif organisé autour de grillades de viandes. La convivialité de ce type de préparation est liée à la fois à une cuisson effectuée en public – puisque réalisée à l’air libre – et à son adaptation privilégiée aux animaux de grande taille, induisant un nombre important de convives.

(c) Campingaz

Aujourd’hui, 87% des Français s’adonnent aux barbecues. Synonyme de temps clément et de joie, il est l’occasion de rassembler un grand nombre de convives autour d’un feu de bois et d’affirmer la vitalité et l’unité du groupe. Le barbecue, quelle que soit la saison, est un « intervalle festif », un « fait festif » très ancré dans le quotidien des Français ainsi qu’une méthode pour faire de la cuisine gastronomique. En effet, 63% des Français considèrent que le barbecue évolue vers une cuisine plus raffinée, voir même saine et diététique (73% d’entre eux) bien au-delà de la traditionnelle « chipolata-merguez ». Cette nouvelle efficacité magique du barbecue vient de ses transformations techniques au fil du temps. Le barbecue dans sa version luxe traduit un retour aux valeurs simples mais sans les désagréments. Si bien qu’il peut avoir lieu de manière décomplexée et conviviale.

C’est cette convivialité, cet esprit ludique, l’attrait pour le partage d’un moment simple entre famille et amis qui est à l’origine des innovations en matière de barbecue Campingaz. A l’occasion de la nouvelle saison estivale, le créateur de la petite bouteille de gaz rechargeable a décidé de rendre à l’expérience barbecue ses lettres de gastronomie en développant le premier barbecue au charbon de bois avec allumage au gaz. Une fois le charbon versé, il suffit d’une pression sur un bouton pour que la technologie « Quick Start » s’active, et le brûleur s’allume tout seul. Il ne reste plus qu’à laisser le charbon s’enflammer pendant quelques minutes avant d’y déposer les aliments à griller ou rôtir, qui seront aussi sains que savoureux.

(c) Campingaz

Le barbecue, c’est avant tout le moyen de profiter des belles journées d’été et de passer un moment authentique et savoureux en délicieuse compagnie… A vos grillades !

*Selon les résultats de la 4ème Edition de l’Observatoire Campingaz-Opinionway
Source : © Planète Barbecue
Visuels : © Campingaz