Le coup de cœur de la semaine : les Fêtes de la Mirabelle

Les Fêtes de la Mirabelle sont une manifestation agricole réunissant, chaque année au mois d’août, à Metz, les habitants, les producteurs et les distillateurs de mirabelle du Pays messin. Cette fête réunit aussi confituriers, confiseurs, cafetiers et hôteliers mosellans, afin de célébrer et promouvoir ce fruit emblématique de la Lorraine. C’est notre coup de cœur de cette semaine.

Les Fêtes de la Mirabelle sont une institution en Lorraine. Créées en 1947, elles avaient pour but, à l’origine, de répandre la renommée de la mirabelle sur le marché – fruit, confiture et eau-de-vie – et d’aider les producteurs et le monde agricole. Le Pays Messin était renommé aux siècles précédents pour sa vigne et son vin mais les maladies de la vigne détruisent le vignoble messin au début du siècle. Les producteurs doivent alors se tourner vers les cultures de remplacement : groseilles, cassis, fraises et …mirabelles, qui en Lorraine, avaient un parfum et un sucre retrouvés nulle part ailleurs. Les Fêtes de la Mirabelle étaient un moyen de faire connaître ce produit savoureux. En parallèle, les producteurs entreprenaient des démarches en vue d’obtenir l’Appellation d’Origine Contrôlée pour l’eau-de-vie de Mirabelle de Lorraine.

(c) Fêtes de la Mirabelle

C’est donc le 17 août 1947, sous le joli nom de « Fête de la Mirabelle et des Fleurs », dans la ville de Metz, qu’eut lieu la première édition de cette manifestation. Elle attira des milliers de personnes et bénéficia de conditions exceptionnelles pour l’affluence. En effet, au même moment, se tenait à Metz le Congrès des Anciens Prisonniers de Guerre, congrès qui organisa d’ailleurs en partie les Fêtes de la Mirabelle. Après un succès renouvelé dans les éditions suivantes, les Fêtes de la Mirabelle deviennent annuelles en 1953.

A l’origine, les Fêtes de la Mirabelle ne s’adressaient pas uniquement aux Messins, mais à tous les villages du Val de Metz. Chaque village producteur de mirabelles (Lorry lès Metz, Ancy-sur-Moselle etc…) envoyait à Metz une grande partie de sa récolte qui était vendue au cours d’un immense marché de la mirabelle.

(c) Fêtes de la Mirabelle

Le moment attendu de tous était cependant le défilé du corso fleuri dans les rues de Metz. A cette occasion, les transports en commun mosellans doublaient les effectifs des cars drainant les populations vers la cité messine. Chaque village du Val de Metz participant à la fête devait produire un char fleuri et choisir une reine et des dauphines. A Metz, on élisait la reine des reines qui trônait sur un char particulier. On procédait aussi à l’élection du plus beau char.

Aujourd’hui, les Fêtes de la Mirabelle sont toujours un moment de convivialité et de réjouissances, le temps d’un week-end. Attractions pour les enfants, marché du terroir, de l’artisanat et des saveurs, concerts, feu d’artifice, élection de la Reine de la Mirabelle, bal et grand défilé fleuri, les Fêtes de la Mirabelles sont un moment familial où chacun (re)découvre ce fruit gourmand.

Ne manquez pas la prochaine édition !

Visuels : © Fêtes des Mirabelles

Le coup de cœur de la semaine : le Sac Picnic Kelly d’Hermès

Icône du luxe à la française, marque presque bicentenaire, Hermès est un incontournable de la mode. Horlogerie, prêt à porter, arts de la table, orfèvrerie, parfumerie, la maison a su diversifier ses activités au fil des demandes, des tendances et des saisons. Cependant, il est un secteur où la marque est aussi innovante qu’elle est intemporelle : la maroquinerie. A l’occasion de cette semaine « Pique-nique Chic », retour sur un classique de la maison, revu à la mode estivale, le Sac Picnic Kelly d’Hermès. C’est notre coup de cœur de la semaine.

L’histoire de la maison Hermès commence en 1837. Thierry Hermès, alors âgé de 36 ans, ouvre la première boutique à son nom en tant que maître artisan-harnacheur sellier. Son métier consiste alors à concevoir, confectionner et vendre des harnais et des équipements pour chevaux. Cette industrie est florissante au milieu du XIXe siècle, les chevaux étant le moyen de transport le plus courant.

(c) DR

La Maison Hermès se fait rapidement remarquer dans le monde des selliers de luxe. Elle gagne même la Médaille Première Classe à l’Exposition Universelle de 1867. Cette récompense contribue à son succès et permet à la marque d’attirer une clientèle aisée et élitiste. Même le tsar Nicolas II lui passe commande pour équiper ses chevaux royaux. La clientèle d’Hermès évolue et devient de plus en plus prestigieuse, constituée de rois et de présidents du monde entier. La marque gagne sa place dans le monde du luxe.

À la mort de Thierry Hermès en 1878, Charles-Émile Hermès prend la succession de son père à la tête de l’entreprise. Dès la fin du XIXe siècle, Hermès devient la référence en matière de sacs, de pochettes, de ceintures, de gants et de sacoches en cuir pour les cavaliers. Le « Sac haut à courroie » qui sort en 1892, qui permettait aux cavaliers de ranger leurs bottes et leurs selles Hermès, ancêtre du très fameux « Kelly », est un gros succès.

(c) DR

En 1914, les petits fils du fondateur, Adolphe et Emile Maurice, donnent un nouvel élan à Hermès en identifiant un nouveau marché : celui de la carrosserie et de la maroquinerie adaptés aux nouveaux moyens de locomotion, grâce à la démocratisation de la voiture personnelle. Émile-Maurice Hermès est également le premier à rapporter des États-Unis le système de fermeture à glissière (ou fermeture Éclair) inventé outre-Atlantique et dont il obtient l’exclusivité d’utilisation en France.

Dans les années 1920, Hermès créé des collections d’accessoires de voyages, pour automobile ou pour le sport, de la couture, des gants, des ceintures, des écharpes en soie, des bijoux, des montres et même des colliers pour chien. Cette orientation stratégique se confirme dans les années 1930 avec un développement important de lignes de vêtements féminins. Cette période est aussi celle où les plus célèbres créations d’Hermès voient le jour : le Sac Kelly en 1935, dont Grace Kelly est une inconditionnelle, et le Carré d’Hermès en 1937, un foulard de soie de 90×90 cm trèsrapidement adopté par toutes les célébrités de l’époque comme Jackie Kennedy ou Grace Kelly.

En 1978, le petit-fils d’Émile Maurice Hermès prend la tête de la maison. Il poursuit son désir de développement en étendant le savoir-faire de la marque à d’autres secteurs commele prêt-à-porter ou l’orfèvrerie.

Aujourd’hui, Patrick Thomas est à la tête de la marque. Même si, pour la première fois depuis plus de 150 ans, ce n’est plus un membre de la famille qui dirige la maison, Hermès reste une affaire de famille et de savoir-faire.

L’artisanat est l’une des particularités de la marque : certaines opérations de fabrication ne peuvent être réalisées qu’à la main, comme le découpage et les ourlets des fameux carrés de soie. C’est en partie ce goût de la perfection qui fait d’Hermès une marque luxueuse et prestigieuse.

(c) Wadmag.com

La famille Hermès a également su constamment adapter ses produits à l’ère du temps, alliant à la perfection tradition et modernité, et renouvelant régulièrement ses pièces emblématiques. C’est ainsi que le Sac Kelly, l’un des emblèmes du luxe à la Française, est devenu le Sac Picnic Kelly, le temps d’une collection estivale.

Le sac Kelly est l’un des sacs les plus mythiques de la maison Hermès. Le fondateur Thierry Hermès, créé en 1892 le « Haut à Courroies », sac initialement destiné aux cavaliers pour transporter des équipements équestres. Robert Dumas-Hermès revisite le sac équestre en 1935 : ce nouveau « sac de voyage à courroie » ou « Sac à Dépêches » a une taille réduite et une coupe plus féminine. La légende du sac naît en 1956, lorsque la princesse Grace Kelly, descendant de son avion, cache sa grossesse avec son sac Hermès. Les clientes se ruent en boutique, appelant et demandant le sac sous le nom de « Kelly ».

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Les frères Dumas-Hermès décident alors de changer le nom du sac et de le nommer « Kelly » en 1977 en hommage à la Princesse de Monaco. Ce sac possède une fermeture caractéristique avec deux courroies en cuir et un petit cadenas. Sa base est protégée de l’usure par quatre clous. Le sac Kelly se décline en maintes couleurs et une vingtaine de matières (cuir, toile de cuir, autruche, crocodile…), le cuir restant la matière de prédilection. Il existe huit tailles, lesquelles varient de 15 à 50 cm de largeur.

Le Kelly est aujourd’hui fabriqué avec les matières les plus luxueuses. A la fois souple et solide, élégant et classique, simple et travaillé, le Kelly est le fruit d’un savoir-faire unique ; il faut compter trois à quatre années d’attente pour obtenir un Kelly neuf. En effet, sa fabrication nécessite environ 20h de travail manuel et les coutures sont en fil de lin.

Tombé dans le domaine public en 1985, le modèle Kelly est la source d’inspiration de nombreux designers et créateurs. En 2004, par exemple, Jean Paul Gaultier revisite ce sac emblématique avec le « Shoulder Kelly », porté à l’épaule. En 2007, le « Kelly Flat » fait son apparition; plus mou il se plie à volonté.

La maison Hermès elle-même propose une nouvelle version du sac, estivale et pratique : le Picnic Kelly. Jouant sur les matières, mêlant osier tressé sur les faces et cuir de veau pour la base, le rabat et la poignée, ce sac est tel un panier de pique-nique, mais en plus chic.

(c) Hermès

Au moment de la sortie du Sac Picnic Kelly, la Maison de Mode Hermès a décidé de mettre en avant le contenu du panier tressé. Légumes, fruits, pâtisseries, charcuterie ou encore baguettes de pain sont assemblés en des collages colorés et reproduisent la forme de l’emblématique sac spécialement créé pour des weekends en pleine nature.

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Visuels: © Hermès

Le coup de cœur de la semaine : Campingaz

97% des Français pratiquent au moins un loisir de plein air, 37% des Français pratiquent régulièrement le jardinage et 87% des Français s’adonnent au barbecue*. Ces chiffres ne sont que le reflet d’une tendance : celle d’un retour aux valeurs simples, authentiques et d’un mode de vie plus nature. En cette première journée de l’été 2013, focus sur le barbecue, spécialité de la société Campingaz depuis plus de 60 ans. C’est notre coup de cœur de la semaine.

Le barbecue est un mode de cuisson ancestral. Les plus anciennes traces de cette méthode se trouvent sur les anciennes terres de populations primitives vieilles de plus de 500 ans. Comme la tomate et la pomme de terre, le barbecue fait partie des découvertes liées au Nouveau Monde et aux explorateurs espagnols arrivés en Amérique Centrale. Des tribus indiennes autochtones utilisent alors ce type de cuisson : la viande était déposée sur une grille en bois accrochée au-dessus d’un brasier, ce qui garantissait une cuisson plus lente et protégée des animaux terrestres ou volants – la fumée générée par la cuisson au barbecue permettant d’éloigner notamment les insectes – située à une bonne distance du sol. Cette cuisson apparaît d’autant plus judicieuse qu’elle permettait une bonne conservation des aliments soumis à des climats chauds et humides.

(c) Crossfitfire.com

De retour sur les terres européennes, les explorateurs espagnols décident d’exporter ce nouveau type de cuisson, éveillant la curiosité et l’engouement du public, très réceptif à tout ce qui vient du Nouveau Monde. La cuisson au barbecue commence alors à se diffuser sur le territoire européen, avec des adaptations propres à chaque langue.

Barbecue, mot anglais datant de 1697, et le plus utilisé aujourd’hui, vient de l’espagnol barbacoa, mot haïtien qui veut dire barbaque. Le barbaque est à l’origine un brasero alimenté par du charbon de bois, des sarments de vigne ou des pierres volcaniques sur lequel on cuit des aliments soit sur une grille soit en brochettes, mais toujours en extérieur, à l’air libre. Le terme barbecue est utilisé dès 1733 pour signifier un rassemblement festif organisé autour de grillades de viandes. La convivialité de ce type de préparation est liée à la fois à une cuisson effectuée en public – puisque réalisée à l’air libre – et à son adaptation privilégiée aux animaux de grande taille, induisant un nombre important de convives.

(c) Campingaz

Aujourd’hui, 87% des Français s’adonnent aux barbecues. Synonyme de temps clément et de joie, il est l’occasion de rassembler un grand nombre de convives autour d’un feu de bois et d’affirmer la vitalité et l’unité du groupe. Le barbecue, quelle que soit la saison, est un « intervalle festif », un « fait festif » très ancré dans le quotidien des Français ainsi qu’une méthode pour faire de la cuisine gastronomique. En effet, 63% des Français considèrent que le barbecue évolue vers une cuisine plus raffinée, voir même saine et diététique (73% d’entre eux) bien au-delà de la traditionnelle « chipolata-merguez ». Cette nouvelle efficacité magique du barbecue vient de ses transformations techniques au fil du temps. Le barbecue dans sa version luxe traduit un retour aux valeurs simples mais sans les désagréments. Si bien qu’il peut avoir lieu de manière décomplexée et conviviale.

C’est cette convivialité, cet esprit ludique, l’attrait pour le partage d’un moment simple entre famille et amis qui est à l’origine des innovations en matière de barbecue Campingaz. A l’occasion de la nouvelle saison estivale, le créateur de la petite bouteille de gaz rechargeable a décidé de rendre à l’expérience barbecue ses lettres de gastronomie en développant le premier barbecue au charbon de bois avec allumage au gaz. Une fois le charbon versé, il suffit d’une pression sur un bouton pour que la technologie « Quick Start » s’active, et le brûleur s’allume tout seul. Il ne reste plus qu’à laisser le charbon s’enflammer pendant quelques minutes avant d’y déposer les aliments à griller ou rôtir, qui seront aussi sains que savoureux.

(c) Campingaz

Le barbecue, c’est avant tout le moyen de profiter des belles journées d’été et de passer un moment authentique et savoureux en délicieuse compagnie… A vos grillades !

*Selon les résultats de la 4ème Edition de l’Observatoire Campingaz-Opinionway
Source : © Planète Barbecue
Visuels : © Campingaz

Le coup de cœur de la semaine : le cognac Frapin

A l’occasion de la Fête des Pères, la maison de Cognac Frapin est à l’honneur sur RDV Arts Culinaires. Cette maison, plusieurs fois centenaire, a eu l’idée de créer un coffret VIP pour les « Very Important Papas », contenant deux verres tulipe et l’une des signatures de Frapin, le XO Grande Champagne, Premier Cru de Cognac. C’est notre coup de cœur de la semaine.

L’histoire du cognac démarre en France, au IIIème siècle, quand l’empereur romain Probus permet aux vignerons gallo-romains de produire eux-mêmes leur vin. A l’époque, il libère le vignoble de Saintonge des taxes et permet l’importation des premières barriques de vin dans tout l’Empire.

Au XVème siècle le vin de la région s’exporte et s’apprécie bien au-delà de son territoire d’origine. Cependant, peu alcoolique et de piètre qualité de garde, le vin voyage mal et arrive souvent piqué. De plus, il est fortement concurrencé par le vin du bordelais et son acheminement est rendu difficile par la guerre de Cent Ans. Les producteurs décident alors de distiller ce vin, produisant une sorte de brandy, et de transporter cette nouvelle « eau de vie ardente » en barriques le long de la Charente. La distillation simple apparaît au XVIIème siècle. Elle diminue largement les frais de transport et de stockage, car l’alcool concentré, qui se coupe d’eau à l’arrivée, occupe moins de volume que le vin lui-même.

(c) Frapin

Au fil de la consommation de cette eau-de-vie, stockée parfois sur de longues périodes, il est découvert qu’elle se bonifie en vieillissant dans des fûts de chêne et qu’elle peut même se consommer pure. Grâce au transport maritime, l’Europe découvre petit à petit le potentiel de la boisson charentaise. Avec la découverte de la double-distillation par les Anglo-Saxons et Hollandais installés à Londres – double-distillation du type de celle utilisée pour le whisky irlandais – le cognac devient alors un spiritueux qui vaut un investissement. Cette double-distillation et le vieillissement en fût de chêne qui permet la transformation de l’eau-de-vie en cognac est la technique encore utilisée aujourd’hui pour sa production.

Le cognac est obtenu à base de jus de raisin, le moût. Le raisin est pressé immédiatement après la récolte et le moût est mis à fermenter. La chaptalisation (l’ajout de sucre dans l’e moût), est formellement interdite. Après trois semaines de fermentation, le vin obtenu est peu alcoolisé (de l’ordre de 8° à 11°), acide, trouble et peu agréable à boire en l’état. Vient alors l’étape de la distillation, qui permet d’obtenir des alcools finement élaborés.

La distillation s’opère en deux chauffes dans un alambic en cuivre, dit « alambic charentais ». Le vin et sa lie sont distillés une première fois, produisant du brouillis. Le distillateur sépare, en fonction du degré alcoolique, de son nez et de son savoir-faire, les têtes (premiers condensats), les queues (derniers condensats), les secondes (qui s’ajoutent au brouillis pour être redistillées) et le cœur de chauffe.

(c) Frapin

Le cœur et les secondes sont distillés à nouveau: c’est « la bonne chauffe ». Le liquide obtenu est cristallin, fortement alcoolisé (de 68 à 72% vol) et imbuvable en l’état. Il est alors stocké dans des fûts de chêne (souvent originaires de la forêt de Tronçais ou du Limousin). Les fûts doivent être neufs ou n’avoir contenu rien d’autre que des eaux-de-vie de cognac. Le vieillissement peut commencer et celui-ci dure au minimum trois ans. Les fûts doivent être conservés dans des chais où sont uniquement stockées des eaux-de-vie de cognac. Au cours du vieillissement, des échanges s’opèrent entre le chêne de la barrique, l’eau-de-vie et l’atmosphère. Ces échanges sont indispensables pour transformer l’eau-de-vie en cognac, développer ses parfums et lui donner sa couleur ambrée et ses arômes particuliers. Pendant le vieillissement, une partie de l’alcool s’évapore dans l’atmosphère, c’est la Part des Anges. Cette « Part des Anges » a d’ailleurs inspiré le dernier film du réalisateur Ken Loach. Les stocks diminuant chaque année naturellement d’environ 2 %, la partie évaporée doit être remplacée par le contenu d’un fût de la même provenance; cette opération s’appelle l’ouillage.

(c) Frapin

Il faut 50 ans environ pour que le cognac descende naturellement à 40 % d’alcool. L’opération de réduction consiste à ajouter très progressivement à l’eau-de-vie de l’eau distillée ou déminéralisée pour l’amener plus rapidement au volume alcoolique désiré du cognac commercialisé (40 % vol minimum). En général, un cognac est un assemblage d’eaux-de-vie de différents âges et qui peuvent provenir de différents crus de la région délimitée. Un cognac composé des 2 premiers crus (Grande et Petite Champagne), avec au moins 50 % de Grande champagne, est appelé « Fine Champagne ». Il n’est pas rare de trouver des cognacs dont les eaux-de-vie ne proviennent que de « Grande Champagne » mais il est plus difficile de trouver un cognac millésimé, à la différence d’un armagnac ou d’un whisky. L’âge d’un cognac indiqué sur la bouteille est l’âge de la plus jeune eau-de-vie qui rentre dans l’assemblage. Ainsi, un cognac de dix ans d’âge contient des eaux-de-vie qui ont passé dix ans dans des fûts de chêne mais aussi des eaux-de-vie qui peuvent avoir vieilli pendant 15 ans, 20 ans ou plus. C’est le maître de chai qui détermine en fonction du goût final à obtenir, les différentes eaux-de-vie et les quantités respectives à assembler. L’assemblage se déroule dans de grands tonneaux (des foudres), puis le cognac est mis en bouteilles. Une particularité du cognac est qu’une fois mis en bouteille, il ne vieillit plus.

La maison Frapin, installée depuis 1270 dans le sud-ouest de la France, distille son propre cognac depuis plusieurs générations et fait de la fabrication de cette eau-de-vie une véritable histoire de famille. A l’ occasion de la Fête des Pères, la maison a d’ailleurs édité un coffret spécial : un V.I.P. XO Grande Champagne, Premier Cru de Cognac dans un écrin moderne et élégant avec luxueuse carafe assortie de deux verres à dégustation. « A travers ce coffret, nous conseillons notre VIP XO, qui a entre 25 et 30 ans » explique Nathalie Doucet, directrice du marketing et de la communication, « Ce cognac est déjà, au niveau organoleptique, assez exceptionnel. Il est doux, agréable à tout moment. Partagé avec un bon dessert, un carré de chocolat ou un café, il est assez exceptionnel. On a mis deux verres de forme tulipe à dégustation justement pour que ce moment soit sublimé et qu’il se fasse dans de bonnes conditions avec le verre adéquat. »

(c) Frapin

Un coffret incontournable et un moment à partager avec tous les Very Important Papas…

Visuels : © Cognac Frapin