Le coup de cœur de la semaine : le Grand Marnier

A l’occasion de cette semaine spéciale Chandeleur, c’est un produit indissociable (ou presque) de la préparation des crêpes qui a retenu notre attention : le Grand Marnier. Créée il y a plus de 150 ans, cette liqueur continue de parfumer délicatement desserts, plats et cocktails et a su traverser les générations sans prendre une ride. C’est notre coup de cœur de la semaine.

L’histoire

L’histoire de Grand Marnier commence en 1827 lorsque Jean-Baptiste Lapostolle fonde une distillerie produisant des liqueurs de fruits, à Neauphle-le-Château, près de Versailles. 49 ans plus tard, sa petite fille épouse Louis-Alexandre Marnier, le fils d’une famille de négociants en vins de la région de Sancerre, créant ainsi la famille Marnier Lapostolle. L’aventure Grand Marnier vient de commencer.

Fin connaisseur en cognac, Louis-Alexandre Marnier a l’idée audacieuse d’associer le cognac à une variété rare d’oranges venue des Caraïbes : l’orange Citrus bigaradia. A cette époque, l’orange est un fruit rare et luxueux, dégusté uniquement lors des grandes occasions, aux fêtes de Noël par exemple. En mariant la complexité et la force du cognac à l’exotisme de l’essence d’orange, selon une recette toujours tenue secrète à ce jour, Louis-Alexandre Marnier créé la liqueur qui fait son succès et l’enveloppe dans une bouteille inspirée des alambics cognaçais.

Le premier nom donné à la liqueur fut « Curaçao Marnier ». Mais en 1880, lorsque le célèbre hôtelier César Ritz goûta la création, il fut si impressionné par sa finesse et sa grandeur qu’il suggéra un nouveau nom, « Grand Marnier « , ignorant la tendance minimaliste en vogue à Paris au début du siècle qui consistait à tout appeler « petit ».

Avec le soutien de César Ritz, la liqueur Grand Marnier est proposée aux clients de l’hôtel du Ritz à la fin de chaque repas, comme un symbole de luxe, d’opulence et de raffinement. L’empereur d’Autriche François-Joseph aurait même commandé 12 caisses de Grand Marnier après avoir dégusté la liqueur au grand hôtel de Monte Carlo. Cette liqueur, parmi l’une des plus fines du monde, se retrouve également à chaque repas sur les transatlantiques de la White Star Line, dont le Titanic faisait partie. Une bouteille de Grand Marnier figure d’ailleurs parmi les objets retrouvés dans les vestiges du paquebot.

Rapidement adoptée par une clientèle riche et internationale comme le digestif par excellence, la liqueur Grand Marnier est aussi célébrée en cuisine grâce à son extraordinaire versatilité. Dans les années 1900, le chef Escoffier, père de la cuisine moderne, rend la crêpe Suzette et le soufflé au Grand Marnier célèbres dans le monde entier. Ces desserts sont, encore aujourd’hui, considérés comme des classiques de la cuisine française.

Le Grande Marnier inspire aussi bien les artistes en cuisine que ceux derrière le bar. Dès le début de la mode des cocktails, dans les années 1930, aux Etats-Unis, Grand Marnier est la liqueur de choix qui entre dans la composition de cocktails classiques et de créations savoureuses. Trois cocktails au Grand Marnier ont depuis fait le tour du monde : le Red Lion (à base de gin, d’agrumes et de Grand Marnier inventé par Arthur A. Tarling lors d’un concours de création organisé pour les barmen à Londres en 1933), le B-52 (cocktail tricolore au nom de bombardier et de groupe de rock alternatif des années 1980) et le Cosmopolitan (à base de vodka et de jus de canneberge, popularisé dans les années 1990 notamment grâce à son succès dans la série américaine féminine Sex & the City).

Plus de 150 ans et 6 générations après sa création, la société est toujours dirigée et contrôlée par la famille fondatrice, les Marnier Lapostolle. Aujourd’hui, le président Jacques Marnier Lapostolle, défend les mêmes valeurs que son illustre arrière grand-père : qualité, authenticité et style.

La fabrication

C’est au cœur de la région de Cognac, dans le Château de Bourg-Charente, que commence la longue élaboration des produits Marnier-Lapostolle. Chaque année, les meilleures eau-de-vie, obtenues à partir du raisin de cépage Ugni Blanc et venant des meilleurs crus de la région de Cognac, sont sélectionnées. Ces eaux-de-vie sont distillées deux fois dans des alambics en cuivre charentais, puis vieillies en foudres de chêne. La Société des Produits Marnier-Lapostolle est aujourd’hui le 5ème acheteur de cognac au monde et s’approvisionne auprès de 200 bouilleurs de crus de la région.

Le Maître de Chais assemble ensuite une grande variété de cognacs qui sera mariée à l’essence d’orange Citrus bigaradia, espèce d’orange très parfumée et exotique, récoltée principalement dans la plantation Marnier Lapostolle, aux Caraïbes. Ces oranges, cueillies à la main lorsqu’elles sont encore vertes, à leur pic aromatique, sont coupées en quartiers. La pulpe est écartée pour ne garder que l’écorce qui séchera au soleil pendant plusieurs semaines pour concentrer les huiles essentielles dans le zeste. A leur arrivée à la distillerie de Neauphle-le-Château, les écorces sont mises à macérer dans l’alcool. Cet alcool est ensuite distillé pour obtenir l’unique essence d’orange Citrus bigaradia.

Le cognac et l’essence d’orange sont soigneusement assemblés à d’autres composants, selon une recette tenue secrète depuis 1880, et transmise de génération en génération dans la famille Marnier Lapostolle. Le mélange subit ensuite une longue maturation additionnelle en foudres de chêne, apportant à la liqueur toute sa rondeur et son homogénéité.

La liqueur Grand Marnier est finalement embouteillée à l’usine d’Aubevoye en Normandie, créée en 1975 pour répondre à la demande toujours plus croissante. Chaque bouteille est parée de son fameux ruban rouge moiré, de son cachet de cire et de son étiquette ivoire avec ses lettres gothiques, inchangés depuis 150 ans, et garants de la spécificité et de la qualité de la liqueur avant d’être expédiée dans l’un des 150 pays où la liqueur Grand Marnier est distribuée.

Mademoiselle Suzette

Depuis plus de six générations, la famille Marnier-Lapostolle cherche à innover tout en restant à la page de son époque. Par son originalité et sa richesse, ainsi que son utilisation audacieuse dans la gastronomie contemporaine, le Grand Marnier peut s’adapter à toutes les recettes et s’adresser à toutes les générations, notamment celle des jeunes cuisiniers passionnés.

C’est ainsi qu’est née Mademoiselle Suzette, nouvelle ambassadrice de la Maison Grand Marnier. Citadine et gourmande, Mademoiselle Suzette, personnage créé par l’illustratrice Diglee, aime inventer, découvrir, essayer de nouvelles recettes et surtout les partager. Jeune femme active d’aujourd’hui, inventive et pétillante, elle a fait de son métier de cuisinière sa passion.

Pour l’aider et la conseiller, elle s’est associée au chef et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Nicolas Boussin, Ambassadeur de la Maison Marnier-Lapostolle depuis 2003, qui lui confie ses meilleures associations de saveurs avec la liqueur mais aussi ses trucs et astuces de grand chef.

Mademoiselle Suzette offre, par son nom, un clin d’oeil à la célèbre crêpe Suzette, qui fit en France, la renommée de la marque Grand Marnier. Suzette était une amie du Prince de Galles (futur Roi Edouard VII) qui fréquentait beaucoup le Ritz au début du XXème siècle. Elle inspira le chef renommé de l’établissement, Auguste Escoffier, qui lui dédia un dessert : une crêpe flambée à la liqueur Grand Marnier.

Mademoiselle Suzette et Nicolas Boussin chahutent les codes de la gastronomie avec goût et audace. Ils ont créé une série de recettes sucrées, salées, très faciles ou plus sophistiquées à retrouver ici : Recettes Grand Marnier Miss Suzette. D’ailleurs, à l’occasion de la Chandeleur, le couple de cuisiniers passionnés a revisité la classique Crêpe Suzette en un Pancake soufflé à la glace Suzette… A vos fourneaux !

PANCAKE SOUFFLE A LA GLACE SUZETTE

Ingrédients pour 4 personnes

Pour le Pancake :
Temps de préparation : 5 mn
Temps de cuisson : 10 mn
3 oeufs – 120 g de sucre – ½ zeste d’orange – 3 cl de liqueur Grand Marnier® – 110 g de farine – 3 g de levure chimique – Papier sulfurisé

Pour la glace Suzette :
Temps de préparation : 10 mn
1 jaune d’oeuf – 20 g de sucre – 1/2 zeste d’orange – 2,5 cl de liqueur Grand Marnier® – 2,5 cl de lait – 70 g de crème liquide très froide

Sauce Suzette pour les pancakes :

Temps de préparation : 10 mn
55 g de caramel liquide (acheté dans le commerce) – 20 cl de jus d’orange – 1cl de jus de citron – 7 g de fécule ou Maïzena – 15 g de beurre – 3 cl de liqueur Grand Marnier®

Décor :
100 g de sucre

LE PANCAKE :

Étape 1 :
Mélangez le sucre, les oeufs à température ambiante, le zeste d’orange et la liqueur Grand Marnier au fouet électrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez-y délicatement la farine préalablement mélangée à la levure chimique.

Étape 2 :
Faites chauffer une poêle antiadhésive sur feu modéré et déposez au centre un rond de papier sulfurisé . A l’aide d’une cuillère à soupe ou d’une poche à douille, formez les pancakes (12 g/6 cm de diamètre environ)
Cuisez doucement jusqu’à coloration et retournez les pancakes d’un geste vif à l’aide du papier sulfurisé. Finissez de cuire sans enlever le papier qui se décollera facilement quand les pancakes auront tiédi.

LA GLACE SUZETTE:

Étape 1 :
Caramélisez 10 g de sucre et versez y le lait chaud en mélangeant. Ajoutez le zeste et la liqueur Grand Marnier® et mixer le tout avec le jaune d’oeuf

Étape 2 :
Battez la crème en chantilly et incorporez la au mélange.

Étape 3 :
Montez les blancs en neige au fouet électrique avec les 10 g de sucre restant et incorporez les délicatement à l’ensemble

Étape 4 :
Mettez au congélateur pendant au moins 3h

LA SAUCE SUZETTE POUR PANCAKE:

Étape 1 :
Portez à ébullition le jus d’orange, le jus de citron, le caramel et la fécule.

Étape 2 :
Incorporez y le beurre et la liqueur Grand Marnier.

DECOR :
Caramélisez doucement le sucre dans une poêle antiadhésive puis faites des fils sur un papier cuisson à l’aide d’une cuillère et laissez refroidir

MONTAGE :
Faites chauffer légèrement la sauce et passez y les pancakes rapidement.
Empilez-les par 4 dans une assiette et disposez dessus la glace Suzette à l’aide d’une cuillère. Parsemez quelques fils de caramel
Servez aussitôt.

LE CONSEIL DE NICOLAS :
Dans l’étape 1 de la glace Suzette, bien mélanger les ingrédients de la glace avec un mixer pour que le jaune d’oeuf soit bien incorporé. Si le jaune d’oeuf est n’est pas bien lié aux autres ingrédients vous aurez des paillettes d’eau dans la glace qui sera moins onctueuse

Source et visuels : © Grand Marnier

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

La recette du jeudi : Crêpe Suzette à l’écorce de lyokan confit, Granité kalamansi, mousseux chocolat ivoire

Cette semaine c’est Lucien Gautier, le Chef Pâtissier de l’hôtel Four Seasons/George V qui se prête au jeu de la recette du jeudi. A l’occasion de la Chandeleur, il a revisité la classique crêpe et préparé une délicieuse et fine Crêpe Suzette à l’écorce de lyokan confit, Granité kalamansi et mousseux chocolat ivoire…

Crêpe Suzette à l’écorce de lyokan confit, Granité kalamansi, mousseux chocolat ivoire

Ingrédients:

Crêpe
– farine 500 g
– sucre 100 g
– sel 20 g
– jaune 160 g
– œufs 4
– beurre noisette 200 g
Grand-marnier 100 g

Tuile muscovado
– beurre 300 g
– muscovado 1kg
– Blanc 250 g
– Farine 300 g

Siphon chocolat blanc
– crème 800 g
– choc blanc 680 g
– gélatine 2 feuilles
– blanc 400 g

Granité kalamansi
– kalamansi 500 g
– Jus orange 150 g
– sirop à 30° 100 g
– zeste orange 100 g
– Eau 100 g

Beurre Suzette
– sucre 100 g
– Jus d’orange 400 g
– Beurre 150 g
– Grand-marnier 100 g
– Zeste d’orange
– Zeste de citron

 

Réaliser les crêpes, les replier en quatre et les passer au beurre Suzette.
Dresser les crêpes dans une assiette avec la tuile muscovado au centre.
Garnir le tube avec le granité de kalamansi, et des morceaux de lyokan confit. Finir avec un peu de siphon au chocolat blanc.
Décorer et déguster.

Visuels: (c) Lucien Gautier

La chandeleur, de la fête des lumières aux crêpes

A l’origine, la Chandeleur est une fête populaire païenne, vieille de quelques millénaires. Liée à la lumière, elle annonçait traditionnellement la fin de l’hiver. La Chandeleur est aujourd’hui synonyme de gourmandise, de convivialité et de crêpes sucrées. Retour historique sur la Fête des Chandelles…

« À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur» ou « À la Chandeleur, le jour croît de deux heures» sont quelques uns des proverbes liés à la Chandeleur, aussi appelée Fête des Chandelles. Mais d’où vient cette tradition ancrée chaque 2 février ?

Pour les Romains, le mois de février, « februarius », désignait le dernier mois de l’année. Il symbolisait également le « mois de purification » avant l’arrivée du printemps. Le 2 février, les Romains fêtaient les Lupercales, fêtes inspirées de Lupercus, le dieu de la fécondité et des troupeaux. Chacun se rendait à ces fêtes en grande procession en agitant des flambeaux. Début février était également le moment où des crêpes étaient distribuées aux pèlerins qui se rendaient à Rome. C’est à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait de la farine excédentaire pour confectionner des crêpes, symboles de prospérité pour l’année à venir.

Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Ce rite pratiqué en l’honneur de la déesse Brigit célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.

Un autre culte païen était célébré partout en Europe depuis l’Antiquité : les célébrations de l’ours et du retour de la lumière. Longtemps en Europe, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et celtes, célébraient la sortie d’hibernation début février, le moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des travestissements en ours, des processions de flambeaux, de feux de joie et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles. Du XIIe au XVIIIe siècle, la chandeleur fut même appelée «chandelours» dans de nombreuses régions françaises où le souvenir du culte de l’ours était encore très présent.

L’église catholique a longtemps cherché à éradiquer les cultes païens et les fêtes antiques. Ce fut chose faite au Vème siècle, en 472, quand le pape Gélase Ier instaura la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, célébrée le 2 février, soit 40 jours après Noël. Cette fête commémore la Présentation de l’enfant Jésus au Temple de Jérusalem et la purification de sa mère, la sainte Vierge. En effet, selon la religion, une mère qui accouchait était considérée comme impure et devait attendre avant de se rendre dans un lieu sacré (40 jours pour un garçon et 80 si c’était une petite fille…). C’est seulement en 1372 cependant que la fête est officiellement appelée la Fête de la Purification de la Vierge Marie. Dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénites dont la lueur est supposée éloigner le mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde. Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer.

C’est cette recherche de lumière après l’hiver qui serait à l’origine de la fabrication des crêpes. Leur forme ronde et dorée rappelle le disque solaire et évoque le retour du printemps après l’hiver sombre et froid ainsi que le moment de l’année où les jours s’allongent de plus en plus vite.
Aujourd’hui, il existe encore toute une symbolique liée à la confection des crêpes. On fait parfois sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce d’or (un Louis d’Or par exemple) ou une pièce de monnaie dans la main gauche afin de connaître la prospérité pendant toute l’année. La première crêpe (toujours ratée !) devrait aussi être gardée au sommet d‘une armoire tout au long de l’année, jusqu’à la Chandeleur suivante, pour garantir la prospérité et l’abondance des récoltes. Cette crêpe que l’on ne mange pas est la survivance du rite de l’offrande. À l’occasion de la Chandeleur, toutes les bougies de la maison devraient être allumées. La tradition demande aussi de ne ranger la crèche de Noël qu’à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête du cycle de Noël. La Chandeleur marque également l’ouverture de la période de Carnaval et c’est en même temps, un signe de renaissance, de promesse d’avenir.

Voici quelques dictons de la Chandeleur :

« À la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs. »
« À la Chandeleur, grande neige et froideur. »
« À la Chandeleur, le froid fait douleur. »
« À la Chandeleur, Quéré fait des crêpes jusqu’à pas d’heure. »
« À la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur. »
« Rosée à la Chandeleur, l’hiver à sa dernière heure. »
« Si la Chandeleur pleure, l’hiver ne demeure. »
« Si le ciel n’est ni clair ni beau, nous aurons plus de vin que d’eau. »
« À la Chandeleur, le jour croît de deux heures. »

Un article sur la Chandeleur ne serait pas complet sans une recette de crêpes. Voici donc la recette traditionnelle de crêpes pour que celles-ci soient justement, inratables !

Ingrédients (pour une quarantaine de crêpes) :

– 500 g de farine
– 6 œufs entiers
– 2 cuillères à soupe d’huile
– 1 litre de lait
– un petit verre à liqueur de rhum
– de l’extrait de fleur d’oranger
– une pincée de sel

Dans un saladier, verser la farine et les oeufs. Progressivement ajouter le lait tout en mélangeant avec le fouet. Ajouter le sel est l’huile et mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène.

Laisser reposer la pâte à crêpes si possible une heure à température ambiante.

Utiliser une poêle antiadhésive, plate et avec des bords plats. Faire chauffer la poêle et une fois chaude, l’huiler avec un morceau d’essuie-tout pour éviter les surplus.

Verser une demi-louche de pâte à crêpes. Faire un mouvement de rotation pour répartir la pâte sur toute la surface, poser sur le feu et quand le tour de la crêpe se colore en roux clair, il est temps de la retourner. Pour retourner les crêpes, commencer par décoller les bords, puis quand la crêpe se décolle en entier, la faire sauter d’un coup sec. Pour les moins adroits, il suffit de retourner la crêpe avec une spatule. Laisser cuire environ une minute de ce côté et la crêpe est prête. Répéter jusqu’à épuisement de la pâte.

Les crêpes sont prêtes. A garnir avec de la confiture, de la cassonade, du chocolat… Tous les goûts sont permis !

Source : Cooktoo
Visuels : © DR