La recette du jeudi : le chou kale farci de ris de veau et cédrat confit

Joël Thiébault travaille main dans la main avec les plus grands chefs parisiens depuis plusieurs années. Amandine Chaignot, chef du restaurant Le Raphaël, se fournit chez ce maraîcher aux produits exceptionnels et de saison, qui travaille encore, comme il le dit lui-même « les pieds dans la terre ». Aujourd’hui, Amandine Chaignot a préparé un chou kale  de Joël Thiébault farci de ris de veau et cédrat confit…

Les ingrédients pour 4 personnes :

– 3 feuilles/assiette de Chou kale
– 100g de Noix de cajou
– 100g d’Oignons
– 200g de Ris de veau
– 100g de Jus de volaille
– 200g d’Emulsion poulette
– 1 Cédrat confit

(c) Rdv Communication

Réalisation :

La veille dégorger les ris dans l’eau glacée. Blanchir les ris et les refroidir à l’eau glacée.

Réserver les feuilles de chou kale et les blanchir brièvement 1 minute à l’eau bouillante salée, puis les refroidir dans de l’eau glacée.

Tailler les ris de veau en dés et les réserver.

Tailler le cédrat confit en fines tranches.

Torréfier les noix de cajou et les concasser.

Ciseler l’oignon et le faire suer au beurre, ajouter les ris de veau et rôtir quelques minutes.

Garnir les feuilles de kale avec le mélange ris de veau/ oignon cajou.

Au moment : revenir les feuilles dans une noisette de beurre mousseux.

Sur chaque assiette dresser : 3 feuilles de chou, ajouter sur chacune un quartier de cédrat confit et saucer avec le jus de volaille et émulsion poulette.

Visuels: © Rdv Communication

Joël Thiébault : « En tant que maraîcher, j’essaie de comprendre les textures et les saveurs des légumes. »

A l’occasion de l’arrivée du printemps, le maraîcher gourmand Joël Thiébault nous parle de ses produits, sa passion et sa relation privilégiée avec les plus grands chefs tout en ayant « Les pieds dans la terre »…

Asafumi Yamashita : « En suivant les saisons, j’accepte la rareté du produit.»

Asafumi Yamashita est un maraîcher trois étoiles. Il cultive, pour le plus grand bonheur de prestigieux chefs parisiens, des fruits et légumes à la qualité exceptionnelle. Entretien avec ce magicien des beaux produits…

Quel est votre parcours ?

Asafumi Yamashita : Avant d’être dans la gastronomie, j’étais déjà dans les plantes mais non comestibles. J’étais spécialiste du bonzaï. Je vendais cet arbre comme décoration pour des restaurants. Un jour, un chef japonais m’a demandé si j’avais un peu d’espace pour cultiver des légumes. J‘ai hésité puis je me suis lancé. J’ai commencé par les demandes de Chefs. J’ai appris sur le tas. Dès le départ, mes légumes ont plu. J’ai cependant rapidement arrêté de travailler avec des chefs japonais, pour me concentrer sur la gastronomie française. Je cherchais à proposer des produits d’excellence et pas forcément en quantité astronomique.

(c) Rdv Communication

Avec quels chefs travaillez-vous aujourd’hui ?

AY : J’ai environ 3000 mètres carrés de potager dans les Yvelines. J’utilise des légumes japonais que je fais pousser moi-même. J’ai cinquante variétés à l’année. Je ne fournis environ six ou sept restaurants : William Ledeuil, chef de Ze Kitchen Galerie, L’Astrance, restaurant gastronomique situé dans le 16e arrondissement, Le Starck et d’autres. Je propose des produits d’excellence. Je suis les saisons et j’ai donc accepté la rareté des produits.

(c) Rdv Communication

Le terroir français donne-t-il des nuances gustatives aux légumes japonais que vous cultivez ?

AY : Le goût, la matière et la couleur sont complètement différents. La terre est très argileuse ici, donc très difficile à travailler. Les sols ont beaucoup de cailloux. L’aspect et le goût des aliments en sont forcément transformés. J’ai décidé au départ de comprendre ma terre, d’aimer mon jardin, de voir comment la terre évoluait, pour ensuite cultiver avec tout l’amour nécessaire.

(c) Rdv Communication

Quelles sont les associations culinaires qui subliment vos produits ?

AY : Je choisis avec qui je travaille, mais c’est au chef que revient l’idée d’associer telle saveur avec une autre. Si un chef n’essaie pas de comprendre mes légumes, de les voir tels qu’ils sont, à l’état brut, il ne peut pas donner de belles associations. Les grands chefs cherchent à ajouter encore plus de valeur à mes légumes.

Visuels : © Rdv Communication

La recette du jeudi : Beignets de fleurs de courgettes

En cette semaine consacrée à Cannes, c’est un plat typiquement provençal qui est à l’honneur : le beignet de fleurs de courgettes.

Les ingrédients pour 4 personnes :

– Une quinzaine de fleurs de courgette dont vous aurez enlevé le pistil.
– Huile à friture
Pâte à beignet
– 150 g de farine
– 25 cl de lait froid
– 2 oeufs
– 1 cuillère à soupe d’huile
– sel, poivre

(c) DR

Réalisation :

– Préparer la pâte. Mélanger, dans un bol, la farine, le lait et les 2 jaunes d’œufs
– Monter en neige les 2 blancs d’œufs. Les incorporer doucement à la spatule dans la préparation. Saler et poivrer.
– Tremper délicatement chaque fleur de courgette dans la pâte;
– Plonger dans l’huile chaude;
– Retirer dès que le beignet est légèrement doré.

Visuels : © DR