Le coup de cœur de la semaine: l’huile d’olive Bertarello

Ah l’Italie. Sa dolce vita et sa gastronomie. Ses sauces aux tomates gorgées de soleil. Ses pasta simples et tellement savoureuses. Sa salade caprese aux notes estivales… La cuisine italienne est aujourd’hui l’une des plus répandues au monde et appréciée par la plupart des palais. Seulement, elle ne serait rien sans un produit qui ne se sépare jamais de sa cucina: l’huile d’olive. Pour clore cette semaine italienne et célébrer la Saint Olive, l’huile d’olive Bertarello, reconnue par sa finesse et utilisée dans les cuisines étoilées du monde, est notre coup de cœur cette semaine.

Da un’antica terra, un grande olio, une grande huile d’olive issue d’une terre ancienne. C’est ce que produit la ferme Bertarello qui surplombe depuis les années 1700 les paysages vallonnés de Viterbo, dans la région de la Tuscie, la mer à l’horizon. D’abord une tour de guet, la ferme devient ensuite une étable avant d’être abandonnée des décennies durant. La famille Moretti a ensuite pris les rênes du domaine à la fin du XIXème avant que celui-ci se fasse finalement adopter par la famille Peruzzi, avec à sa tête, Beatrice. Au départ, l’aventure de l’olive pour Beatrice Peruzzi est un hasard, la première production seulement une distraction. La distraction devient petit à petit un challenge personnel, qui évolue lentement en passion. Quelques années plus tard, la femme de caractère a réussi son pari en produisant une huile d’olive qualitative – tant à la dégustation à froid qu’à la cuisson – désormais appréciée et utilisée par les plus grands chefs étoilés.

Mais comment se fabrique exactement l’huile d’olive ? A la ferme Bertarello, les olives sont cueillies durant la deuxième semaine d’octobre, au moment où les olives commencent tout juste à murir, plusieurs jours avant le début de la cueillette traditionnelle. Plus les olives sont ramassées tard, moins bonne est la qualité. Le ramassage des olives est partiellement mécanisé mais les olives des jeunes plants sont elles cueillies à la main. Les olives sont ensuite placées dans des boîtes en plastique perforées, qui permettent une plus grande ventilation, et sont pressées moins de six heures après la collecte. Plus les olives sont pressées rapidement, moins elles seront abîmées et plus la qualité de l’huile sera supérieure. L’huile extraite est ensuite stockée dans des silos en acier inoxydable dont la température est strictement contrôlée. Les étapes menant à la fabrication de l’huile d’olive sont cruciales et sont les facteurs qui détermineront sa qualité.

Plusieurs variétés d’olives sont cultivées sur les terrains Bertarello : la Caninese, la Moraiolo et la Leccino.

La Caninese est particulièrement appréciée pour ses qualités organoleptiques. C’est aussi la variété d’olive la plus ancienne et la plus répandue cultivée dans la région de Tuscie. Elle donne une huile d’olive de très grande qualité, particulièrement appréciée des fins palais et des experts. Son degré d’acidité est particulièrement bas – il n’excède jamais les 0,1% – ainsi que son taux de peroxydes. Un indice de peroxyde bas indique que l’huile a été extraite rapidement après la récolte et qu’elle a été stockée dans de bonnes conditions. Il permet également de penser que l’huile ne s’oxydera pas prématurément et se conservera au cours du temps. L’huile extraite de la Caninense a un arôme intense et herbeux et une amertume distinctive provoquée par la haute concentration en polyphénols. Les polyphenols ajoutent du parfum et ont de grandes propriétés anti-oxydantes.

Bertarello produit une deuxième huile d’olive, qui est là un assemblage de Caninese, de Moraiolo, une espèce rustique, de laquelle est extraite une huile de qualité fruitée, et de Leccino, un olivier répandu en Italie centrale. Cette huile a une couleur dorée aux reflets verts, un goût frais, légèrement fruité mais avec une pointe d’amertume, et des notes d’herbes comme le basilic ou la menthe ainsi que des arômes de chicorée, de laitue, d’artichaut ou d’amande.

Les deux huiles produites à la ferme sont des huiles d’olive extra vierge, c’est-à-dire qu’elles sont issues d’une première pression à froid (procédés mécaniques uniquement), qu’elles présentent un taux d’acidité inférieur à 0,8% (Définition de l’UE : l’acidité libre, exprimée en acide oléique, est au maximum de 0,8 g pour 100 g) ainsi qu’une couleur, une saveur et un arôme parfaits. Elle peut être filtrée ou non.

Les caractéristiques organoleptiques et les nuances élégantes de l’huile d’olive extra vierge Bertarello en font un produit d’une finesse rare, qui accompagne idéalement de nombreux plats de haute cuisine.

De nombreux chefs étoilés, italiens et étrangers, très exigeants en termes de qualité, ont décidé de travailler avec l’huile Bertarello : Giancarlo Morelli, de l’Osteria del Pomiroeu, Gennaro Esposito à la tête du Ristorante Torre del Saracino, Davide Scabin, Chef du restaurant Combal.Zero, Claudio Sadler, du Ristorante Sadler, Karl Baugartner chef du Schoeneck, Marco Dallabona, du Stella d’Oro, Martin Dalsass, du restaurant Talvo ou André Jaeger du Relais & Chateaux Fischerzunft.

L’huile d’olive, reine de la cuisine italienne, sait encore enchanter celui qui sait l’apprécier …

Visuels : © Bertarello

Les rendez-vous de la semaine du 17 au 23 décembre 2012

Le programme de cette semaine est plutôt éclectique et varié: visite de le Ferme aux Abeilles, le chef Patrice Hardy à la tête d’un restaurant éphémère au centre commercial So Ouest, un marché des treize desserts en Provence ou la fête de l’Olive Piquée à Nyons… Une semaine avant Noël, on ne risque pas de s’ennuyer! 

Apicultrice récoltante à la Ferme aux Abeilles, Marie-Christine Tortiget, organise pour les fêtes de Noël des journées portes ouvertes jusqu’au 31 décembre, l’occasion de préparer des cadeaux gourmands ! Des dégustations gratuites des produits au miel de Brenne (Miels, Confitures, Gelées, Crèmes, Sirops, Condiments, Pains d’épices d’antan) sont organisées toute la journée. Un cadeau tout en douceur…

Du 15 au 24 décembre, les chefs livrent leurs secrets lors d’un repas de Noël au centre commercial So Ouest, à Levallois-Perret. Patrice Hardy, chef étoilé du restaurant la Truffe Noire, met à disposition de chacun sa brigade : trois chefs cuisiniers et un sommelier pour concocter un menu de réveillon personnalisé selon les goûts de chacun. Deux menus de base ont été conçus : le So Chic ou So Trendy. Il suffit alors de les personnaliser avec le chef et de repartir clé en main avec ses propres recettes !

Au Marché des treize desserts à Aix-en-Provence, du 17 au 24 décembre, une quarantaine d’agriculteurs et artisans des métiers de bouche du département, présentent leurs produits et spécialités culinaires traditionnelles du Noël provençal. A Montélimar, c’est une table des treize desserts qui est dressée du 3 au 31 décembre. Les treize desserts sont traditionnellement présentés à la fin du gros souper servi lors de la vigile de la fête de Noël : les raisins secs pour les Dominicains, les figues sèches pour les franciscains, les noisettes ou noix pour les Augustins et les amandes pour les Carmes, la pompe à huile ou gibassié, du miel aux figues, du nougat blanc et noir, des dattes, de la pâte de coings, du raisin blanc, du melon de Noël, des oranges ou mandarines et des calissons d’Aix. Ces deux évènements constituent un véritable voyage au cœur des traditions gastronomiques provençales…

Autre ville, autre ambiance, celle du Grand Marché de la truffe et de la gastronomie à Rognes, chaque dernier dimanche avant Noël. Ce marché traditionnel est l’occasion, pour tous les gastronomes et les gourmands de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, de goûter à de savoureux produits au détour des différents étalages des marchands. De nombreux trufficulteurs seront présents, ainsi que des producteurs de foie gras et de volaille. Comme chaque année, le grand marché, les stands de dégustations, les ventes de produits régionaux et artisanaux mettent en valeur la gastronomie locale et la truffe Tubermelanosporum appelée « le diamant noir ». Ce rendez-vous gourmand est un moyen infaillible de parfaire les derniers préparatifs de votre table de Noël !

Du 21 au 23 décembre se tient un évènement unique: le Salon International des Vins de Montagne. Ce salon, organisé à la station Isola 2000, met à l’honneur tous les vins issus de cépages cultivés à plus de 400 m d’altitude. Il est également l’occasion de découvrir les vins alpins de la Haute Savoie au Pays Niçois, le Lubéron, la Corse, la Bourgogne, les Hautes Alpes, la Vallée du Rhône, l’Alsace ou l’Ardèche, en passant par les vins italiens, argentins, israéliens, et chiliens. L’originalité de cet évènement réside dans son concept original: amateurs et aficionados peuvent déguster les vins dans des ateliers et dans les restaurants partenaires avant de faire leurs choix…

Autre évènement chaleureux et convivial, le Petit Marché du Gros Souper, Foire aux Santons et Marché des Créateurs. Trois jours durant, du 21 au 23 décembre, la commune de Saint Rémy de Provence devient le lieu où découvrir le traditionnel repas de Noël provençal – cardons à la béchamel ou escargots à la provençale – ainsi que l’artisanat de la région avec ses « santonniers » pour réaliser la crèche provençale.

Chaque année, la Chambre d’agriculture d’Agen fait office de table d’hôte et reçoit devant chez elle, sous chapiteau chauffé, le Marché de Noël des Producteurs de Pays. A l’approche des fêtes de fin d’année, du 21 au 23 décembre, toutes les spécialités gasconnes des producteurs locaux attendent curieux et gourmands. Des idées pour réveillonner, des cadeaux pour les proches… Il y a l’embarras du choix !

Nyons, dans la Drôme provençale, et sa Maison des Pays célèbrent l’olive, la perle noire, fierté locale, lors de la Fête de l’Olive Piquée le 22 décembre. Les olives piquées au sel sont des olives noires fraîches que l’on déguste au moment de la récolte, peu avant Noël, dans la région de Nyons. Alors qu’il faut attendre 6 mois pour consommer une olive préparée en saumure, les olives piquées peuvent être dégustées 8 à 12 jours après la récolte, pour les fêtes de fin d’année par exemple. Perforée dès la cueillette, l’olive est saupoudrée de sel fin qui la fait « pleurer » pour en expulser l’amertume. Cette préparation, qui confère au fruit un goût vif de noisette et de pruneau, est reconnue par une appellation d’origine contrôlée depuis 1994. Une belle revanche sur la nature puisqu’en 1956, une rude nuit d’hiver ravagea la moitié des oliveraies. Au programme de la fête de l’Olive Piquée : marché aux olives piquées et aux produits oléicoles, séance de dégustation encadrée par des oléiculteurs, séances de cueillette et de piquage, démonstrations culinaires, cours de fabrication de tapenade, concours de « cakes salés aux olives noires de Nyons », ateliers créatifs, conférences et lectures sur le thème de l’olive…Un vrai moment de convivialité et une belle fête traditionnelle à l’approche de Noël !

Visuels : (c) DR