Vacances à l’italienne avec Haviland et Quagliotti

En ce quatrième jour du Rendez-vous des Arts Culinaires, c’est la chaleur de l’Italie qui inonde la galerie Gaggenau. Alors que le chef Enrico Masia s’active aux fourneaux dans la préparation d’un risotto au cèpes, Haviland et Quagliotti ont choisi d’explorer la dolce vita italienne à travers un emblème du sud: l’olivier.

L’olivier, arbre au tronc noueux, au bois dur et dense et à l’écorce brune crevassée, peut atteindre quinze à vingt mètres de hauteur et vivre plusieurs siècles. L’arbre qui produit l’huile d’olive, si recherchée et représentative d’un art de vive à l’italienne, est le centre de table pour cette journée consacrée à l’Italie. René Veyrat Event a en effet choisi de mettre cet plante à l’honneur, en recréant les paysages arides et ensoleillés inhérents au climat méditerranéen.

Pour accompagner cet arrangement floral, la maison Haviland a choisi de présenter deux collections: la collection Provence et la collection Illusion.

La collection Provence, tout d’abord, semblait être un évidence, tant par son nom que par ses éléments en porcelaine: porte-couteau en forme de grillon, pots gravés de motifs de lavande, assiettes décorées de branchages discrets. Cette collection, qui est une réinterprétation de la Provence, semblait idéale pour représenter également le sud de l’Italie.

Avec la collection Illusion, Haviland voulait véritablement faire parler l’Italie. Cette gamme vert anis au liseré doré, se veut contemporaine et épurée, pour reproduire l’ambiance simple et décontractée des vacances. Les verres de la collection Maintenon, avec un décor taillé, donnent une note chic à cette table italienne, sans alourdir un décor qui se veut vaporeux. La touche de jaune de la nappe de Quagliotti illumine élégamment la table et complète l’ensemble avec goût.

Avec cette table empruntée aux plus belles soirées d’été, l’on entendrait presque chanter les cigales…

Visuels: (c) Louise Barillec et Aurore Lucas

Le Japon interprété par Haviland et Quagliotti

Passionnés de haute-gastronomie et d’arts de la table se retrouvent à la galerie Gaggenau pour la première édition des Rendez-vous des Arts Culinaires! Une semaine pour découvrir, déguster et faire voyager les sens tout en découvrant des métiers et des savoir-faire d’exception. A cette occasion, les maisons Haviland et Quagliotti font un tour du monde de leurs plus belles collections, faisant évoluer leurs présentations de table au fil des pays. Première escale, le Japon…

Trois collections se mêlent sur cette première table d’inspiration japonaise: la collection Karakuza, par la créatrice Hanae Mori, la collection Bund, entièrement blanche, et la collection Papillon.

Hanae Mori est la seule créatrice japonaise a avoir fait défiler ses créations à Paris et New York, et la seule maison asiatique à avoir reçu l’appellation haute-couture par la Fédération Française de Haute-Couture. Cette Coco Chanel à la japonaise a versé toutes ses inspirations dans la collection Karakuza, où les papillons se posent allègrement sur le rebord des assiettes et chaque motif symbolise le scintillement de ses vêtements. Le papillon, étant l’inspiration emblématique de la créatrice, Haviland présente également la collection Papillon, blanche et parée de dorures, toute en finesse et en élégance. La collection Karakuza est une nouveauté de la maison Haviland et a été présentée lors de la Fashion Week parisienne en septembre 2012.

Dans un souci de respecter la thématique du Japon, Haviland présente également la Collection Bund, en porcelaine blanche, réfléchie et conçue pour une clientèle asiatique, chaque pièce correspondant à une utilisation spécifique de la cuisine d’Orient: porte-baguettes, cuillères, bols à soupe ou soucoupes pour les sauces soja.

Finalement, l’éditeur italien de linge de maison Quagliotti a assorti un nappage de couleur beige aux collections de porcelaine, pour relever la collection du jour, tout en élégance.

Les maisons Haviland et Quagliotti, par cette première table raffinée et par la symbolique de chaque élément, ont souhaité matérialiser le lien évident entre les cultures française et japonaise, et mettre en lumière le savoir-faire et la créativité de chaque continent.

Visuels: (c) Louise Barillec et Aurore Lucas