La sélection de la semaine du 10 au 16 juin 2013

La bouteille de champagne la plus chère du monde, Lacoste et Fauchon qui s’associent le temps d’une édition limitée d’éclairs et des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs qui détournent le porcelaine Haviland … Voici la nouvelle sélection de la semaine !

1,838 millions d’euros : c’est le prix de la bouteille de champagne Goût de Diamants, la plus chère du monde. Créée par le designer nigérian Alexander Amosu cette bouteille s’adresse aux clients les plus prestigieux de la marque. Le logo de la bouteille, inspiré du « S » de Superman, est composé d’or blanc 18 carats, de diamants blancs 19 carats et est entièrement fait à la main. Le luxe à l’état liquide …

(c) DR

A l’occasion des 80 ans de la marque Lacoste, Fauchon a décidé d’habiller ses éclairs de vert, de rose et de blanc! En édition limitée jusqu’au 21 juin, les éclairs se déclinent en quatre parfums gourmands – thé vert, amande, vanille/citron et fraise – et s’ornent de coques en chocolat ou en pâte d’amande, le tout agrémenté d’un crocodile en guimauve. Un bel hommage à la marque !

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A l’occasion de l’édition 2013 des Designer’s Days, la Manufacture de porcelaine Haviland a collaboré avec les étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Le résultat : une exposition éphémère où sont présentées les créations des étudiants, fruits d’une rencontre entre des professionnels de la porcelaine et de jeunes esprits créatifs et artistiques…

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Le coup de cœur de la semaine : la Cristallerie Royale de Champagne

Référence dans les arts de table de luxe, la Cristallerie Royale de Champagne  continue, près de 350 ans après sa création, de fabriquer un cristal d’un raffinement et d’une élégance inégalée. Présentation d’une maison emblématique et notre coup de cœur de la semaine.

335 ans : c’est l’âge de la Cristallerie Royale de Champagne, installée à Bayel, dans l’Aube, et fondée sous le règne de Louis XIV. Jean-Baptiste Colbert, l’un des principaux ministres du roi et grand développeur des manufactures du siècle, encourage alors l’installation en France des artisans maîtres verriers originaires de Murano, où l’art du verre est roi. Parmi eux, le talent de Jean-Baptiste Mazzolay se fait rapidement remarquer lors de la fabrication des miroirs de la Galerie des Glaces de Versailles. Les sympathies royales lui valent des lettres de naturalisation ainsi qu’un privilège royal accordé de la main de Louis XIV : Jean-Baptiste Mazzolay obtient en 1678 le privilège de fonder et d’installer «La Manufacture Royale en cristaux de Bayel».

(c) Cristallerie Royale de Champagne

La Cristallerie Royale de Champagne devient le fournisseur officiel de la Cour Royale de France et ce jusqu’en 1728. Les créations travaillées, élégantes et luxueuses de la fabrique ornent les tables des plus grands et montrent la grandeur du savoir-faire français en matière d’artisanat. Pendant tout le siècle suivant, la dynastie des Marquots, de père en fils, assure le succès et la renommée mondiale de la cristallerie.

(c) Cristallerie Royale de Champagne

Les descendants continuent de faire connaître la Cristallerie Royale de Champagne et son savoir-faire incomparable à travers le monde. Le succès est immense et le travail porte ses fruits; la Cristallerie est même primée à Bruxelles en 1958 et à New-York en 1960. Le Général de Gaulle, le Président John Fitzgerald Kennedy, le Roi du Maroc ainsi que le Roi d’Arabie, amateurs d’art exigeants, comptent alors parmi les plus fidèles clients de la cristallerie.

(c) Cristallerie de Champagne

Depuis 2006, la Cristallerie Royale de Champagne appartient au groupe Daum-Haviland, Daum étant une manufacture d’objets d’art et décoration en pâte de cristal et Haviland, l’usine référente de fabrication de porcelaine de Limoges. A travers cette nouvelle association réside l’envie de jouer sur la synergie entre la porcelaine, le cristal et l’orfèvrerie autour des arts de la table et de la décoration haut de gamme.

Le verre à la manufacture de Bayel est travaillé avec précision selon trois procédés : le cueillage, le façonnage et la recuisson. Lors du façonnage, le cueilleur effectue un mouvement de rotation pour empêcher le verre de couler. L’étape du soufflage permet de donner sa forme au verre et la recuisson stabilise le verre. Après cette dernière étape, le modèle est contrôlé pour la finition et les dorures.

(c) Cristallerie de Champagne

Toujours à la recherche de produits de qualité et de collaborations prestigieuses, la Cristallerie Royale de Champagne s’est récemment associée au Ritz Paris pour en lumière l’art de recevoir à la française. Avec le palace parisien, la marque de cristal signe une collection raffinée et luxueuse, composée à la fois de verres, de verres à liqueur, de flûtes et de carafes destinés aux tables les plus élégantes ainsi que d’un service de bar. Tout en finesse et précision, le décor incrusté sur les verres rappelle le faste de la Cour Royale à l’époque du Roi Soleil.

(c) Cristallerie de Champagne

Aujourd’hui, la Cristallerie Royale de Champagne propose une large gamme de produits dans le respect de la tradition et du raffinement : verres, tasses, flacons, lustres, bougeoirs, bénitiers, salières, coupes et gobelets. La cristallerie dessine des lignes de produits entre tradition et modernité et développe un processus de fabrication qui privilégie le travail fait main et la créativité. La perfection des produits est le résultat du travail minutieux des maîtres verriers de Bayel, gardiens d’un savoir-faire virtuose de techniques ancestrales.

Le cristal, un art qui promet de briller éternellement…

Visuels : © Cristallerie Royale de Champagne

Vincent Rozenberg : « La fleur est à la base de l’inspiration pour chaque décoration de table. »

Vincent Rozenberg, l’artiste fleuriste de l’entité René Veyrat Event, nous ouvre les portes de son atelier, au coeur du MIN de Rungis. Il nous dévoile les secrets d’une décoration de table florale et nous parle des fleurs qui égaieront nos tables printanières…

Visuels : (c) RDV Communication

La sélection de la semaine du 4 février

Cette semaine les créateurs sont à l’honneur dans notre sélection hebdomadaire, que ce soit en publicité, comme Marc Jacobs pour Coca Cola, ou à l’occasion de la sortie d’une collection d’art de table en porcelaine chez Christian Lacroix. Focus sur les vidéos, les photos et les news qui ont fait le buzz dans la planète des arts culinaires, que ce soit en «cuisine», à la «cave» ou à «table»…

111 millions, c’est le nombre moyen de spectateurs qui se retrouvent devant leur téléviseur à l’occasion du Super Bowl, championnat annuel de football américain. Le Super Bowl est même devenu en 2011 le programme américain le plus regardé dans l’histoire de la télévision et les plages publicitaires durant les temps d’arrêt de jeu sont les plus chères de l’année. Les publicités du Super Bowl deviennent même des prétextes de discussions, débats et d’investissements! L’Express Styles a rassemblé toutes les publicités «food» du Super Bowl : Pizza Hut, le lait avec The Rock, Oreo et M&Ms. De quoi avoir envie d’enfiler ses crampons…

Après Karl Lagerfeld en 2010, Jean-Paul Gauthier en 2012, c’est au tour de Marc Jacobs  d’enfiler les couleurs de Coco-Cola et le rôle de directeur artistique pour la fameuse marque de soda. En 2013, les bouteilles et canettes redessinées «rendront hommage à l’émancipation croissante des femmes à travers les années 80, 90 et 2000, le tout agrémenté d’une touche fantaisiste» explique le designer. Marc Jacobs passe donc devant la caméra, torse nu et dans son emblématique kilt, pour la fameuse «pause Coca-Coca light». Un délice pour les yeux !

Autre figure emblématique de la mode, la maison Christian Lacroix. Pour la première fois de son histoire, Sacha Walckhoff, directeur de la création de la Maison Christian Lacroix, a dessiné une collection d’art de la table en porcelaine. Éditée par la marque portugaise Vista Alegre, reconnue pour son travail en matière d’arts de la table, d’objets de décoration et de cristal haut de gamme, cette série de pièces livre avec fantaisie des lignes graphiques, des effets trompe-l’œil et des motifs de papillons.

Cette collection est « construite autour de quatre thèmes principaux: « Sol y Sombra », un graphisme de rayures aquarellées , « Forum », une gravure des monuments de la ville d’Arles au XIXème, « Picassiette » un trompe-l’oeil d’une mosaïque d’assiettes brisées à la Gaudi et « Butterfly parade », un envol de papillons réels ou imaginaires », indique Sacha Walckhoff. Chaque pièce de cette collection est par ailleurs filetée d’or et de platine mêlés. Une véritable innovation dans le monde de la création.

Visuels : © DR