La recette du jeudi : Cake Vanille – Chocolat étoilé

Cette semaine, c’est Nathalie Boisse, auteure de Cuisiner…tout simplement, qui nous livre sa recette gourmande : un cake vanille et chocolat étoilé…

Ingrédients cake au chocolat :

– 150g de chocolat pâtissier
– 100g de sucre en poudre
– 60g de farine
– 50g de poudre d’amandes
– 3 œufs
– 1càc de levure
– 80 g de beurre

Ingrédients cake vanille :

– 250g de farine
– 250g de sucre en poudre
– 210g de beurre
– 6 œufs
– 1pincée de sel
– 1/2 sachet de levure
– 1 gousse de vanille

(c) Cuisiner tout simplement

Préparation du cake au chocolat :

Préchauffer le four à 180°.
Faire fondre le chocolat au bain marie.
Dans un saladier, mélanger les œufs et le sucre en poudre grâce à un fouet et jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Verser la farine, la levure , la poudre d’amande et le beurre fondu. Mélanger. Verser le chocolat fondu et mélanger à nouveau.
Verser la pâte dans votre moule à cake et mettre au four pendant environ 40 minutes.
Laisser refroidir.
Découper des tranches, puis des étoiles grâce à un emporte-pièce.

Préparation du cake final :

Préchauffer le four à 180°.
Faire fondre le beurre au micro-ondes.
Dans un saladier, mélanger les œufs et le sucre en poudre grâce à un fouet et jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine, le beurre, le sel et la levure.
Ajouter les graines de vanille et mélanger.
Verser un peu de pâte dans votre moule à cake beurré et fariné.
Déposer les étoiles verticalement et les une derrière les autres.
Verser par dessus le reste de pâte.
Mettre au four pendant 45-50 minutes.

Visuels : © Cuisiner…tout simplement

Nathalie Boisse : « La simplicité donne de l’authenticité à une recette. »

Derrière Cuisiner…tout simplement se cache Nathalie Boisse. Passionnée de cuisine, elle décide en 2006 de se lancer dans l’aventure du blog culinaire et d’ouvrir son propre espace d’expression. Depuis, tantôt derrière l’objectif, tantôt derrière les fourneaux, elle livre à ses lecteurs des recettes simples mais toujours réussies. Entretien.

Quelques mots de présentation pour nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?

Nathalie Boisse : Informaticienne et maman de 2 garçons, j’anime depuis plusieurs années le blog culinaire : « Cuisiner…tout simplement ». Originaire de la Bourgogne, j’habite maintenant la région Bordelaise. Par ce blog, je veux partager ma passion de la cuisine et montrer qu’il est possible de faire de bons petits plats même si on n’a pas forcement beaucoup de temps.

(c) Cuisiner Tout Simplement

Quand est-ce que vous avez commencé à vous intéresser à la photographie culinaire ?

NB : J’ai créé mon blog en Novembre 2006. Au début, le plus important pour moi, c’était la recette. Je prenais mes plats en photo au dernier moment, sans réfléchir à la présentation. En lisant les magazines et les livres de cuisine, j’ai essayé plus de choses au niveau de mes photos : j’ai plus soigné la présentation, j’ai utilisé plus d’accessoires mais toujours avec les moyens du bord. Je me suis rendu compte que ce n’était pas évident : manque de luminosité, problème de cadrage. J’ai donc fait quelques recherches sur le net, lu quelques livres concernant la macro. J’ai investi au niveau appareil et objectifs. Le matériel est important pour la photo culinaire, comme par exemple utiliser un zoom macro pour un meilleur rendu. Au fil des années, ma façon de photographier a évolué. Certains magazines de cuisine me faisaient complètement rêver. Combien de photos j’ai pu prendre pour arriver à la photo … Il n’y a pas de secret, il faut essayer, essayer et essayer ! C’est comme ça que l’on avance. Je ne maitrise pas la photographie culinaire. Je sais que j’ai encore plein de choses à apprendre, mais je prends vraiment plaisir à photographier mes plats.

(c) Cuisiner tout simplement

La photographie a-t-elle toujours été une part essentielle à vos recettes ?

NB : Non pas vraiment. Au début, je passais plus de temps à réaliser et à tester mes recettes.
Je n’étais pas très douée pour la présentation. Toujours maintenant d’ailleurs … Je ne passais pas beaucoup de temps pour présenter mes plats. Je voulais tout simplement que ce soit bon. La photo arrivait après. Je réalisais ma photo rapidement et à cette époque, je ne prenais pas beaucoup de clichés par rapport à maintenant. Je réalisais mes photos à l’intérieur avec un flash alors que maintenant, j’utilise la lumière naturelle. Je n’hésite plus à prendre mes photos dehors. En général, je réalise une trentaine de clichés par recette. Je prends beaucoup plus de plaisir maintenant à réaliser les photos de mes plats. Ça me prend aussi plus de temps car je réfléchis en amont à la présentation. Je choisi la couleur des accessoires en fonction des ingrédients de la recette tout en restant dans la simplicité.

En quoi le visuel final d’une recette est-il aussi important que le déroulé ?

NB : Au niveau de mes billets, je place la photo finale en début de recette, c’est la première chose que les internautes voient en la lisant. La photo doit donner envie de manger le plat, doit donner envie de se mettre aux fourneaux tout simplement.

(c) Cuisiner tout simplement

Quels sont, pour vous, les aliments ou les recettes qui sont les plus esthétiques et les plus simples à mettre en scène ?

NB : Pour moi, les recettes les plus faciles à mettre en scène, sont sans hésiter les recettes sucrées, en priorité les gâteaux. Un cake est très facile à mettre en valeur et à rendre gourmand. Il suffit de le trancher et de déposer le tout sur un simple plat à cake, un couteau, une petite serviette et le tour est joué. Pas besoin de plus de choses … de la simplicité pour donner de l’authenticité à la recette.

La photographie culinaire en trois mots ?

NB : Gourmandise, plaisir et simplicité.

Visuels : © Cuisiner tout simplement

La recette du jeudi : Foie gras chaud, citron caviar et betterave par le chef Jean-Louis Nomicos

A l’occasion de cette semaine esthétique, en compagnie des auteurs de L’Analytique de l’Aliment, voici une recette colorée qui plaira aux esthètes de la cuisine : Foie gras chaud, citron caviar et betterave.

Les ingrédients pour 4 personnes:

– 4 escalopes de foie gras de 200g chacune
– 2 poires William
– 1 citron vert
– 1 citron jaune
– 1 citron confit
– 2 pièces de citron caviar
– 1 betterave jaune
– 1 betterave cuite à l’eau
– 1 échalote
– 5cl de vinaigre balsamique blanc
– Pousses de réglisse (1 barquette)
– Caramel de vinaigre balsamique

(c) Rdv Communication

Réalisation :

Chutney poire/citron

Éplucher les poires et les couper en quartiers. Les cuire dans une poêle avec quelques gouttes de jus de citron sans coloration. Les passer au tamis.
Prélever dans le citron confit, 12g d’écorce ainsi que 15g de pulpe, puis passer au tamis. Les incorporer à la pulpe de poires.

Chutney Betterave

Détailler dans chaque betterave des lamelles de 3mm d’épaisseur. Les tailler avec un emporte-pièce de 5cm de diamètre.
Ciseler l’échalote et la faire suer dans un filet d’huile d’olive. Ajouter les parures de betterave, poursuivre la cuisson, déglacer au vinaigre balsamique blanc.
Hacher au cutter, assaisonner.

Foie gras

Cuire les escalopes de foie gras chaud, les assaisonner avec du sel et poivre. Les égoutter sur un torchon.

Dresser sur chaque assiette en alternant par couche successive chutney betterave et lamelle de betterave. Disposer le foie gras au centre, assaisonner avec le chutney poire/citron, le balsamique et terminer avec le caramel balsamique et les graines de citron caviar.

Visuels : © Rdv Communication

Une recette du chef Jean-Louis Nomicos.

L’Analytique de l’Aliment : «S’intéresser à la culture culinaire aujourd’hui, c’est bien plus qu’aimer manger et cuisiner. »

Derrière l’Analytique de l’Aliment se cachent Eve et Julien. Au départ, ce couple de blogueurs voulait philosopher sur la culture culinaire, parler de tendances et de découvertes. De fil en article, L’Analytique de l’Aliment est devenu une référence dans la blogosphère culinaire : une source inépuisable d’anecdotes, de réflexions et de nouveautés sur l’aliment, au sens large. Entretien.

Quelques mots de présentation pour nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas ?

L’Analytique de l’Aliment : Nous sommes deux derrière L’Analytique de l’Aliment, Eve & Julien, amoureux l’un de l’autre et de la bonne chaire. Dans la « vraie vie » on fait des jobs plutôt très sérieux à tendance rasoir : webmarketing dans la finance en ligne pour l’un, conseil en innovation pour l’autre. Du coup le soir et le week-end, on prend un grand plaisir à se consacrer à notre blog dont le seul mot d’ordre est, justement, de se faire plaisir.

(c) L'Analytique de l'Aliment

Quelle est la genèse de l’Analytique de l’Aliment ?

LADLA : Au départ, c’est l’histoire d’un petit Blogger né lors de longues vacances d’été qui n’en finissaient pas. Les blogs culinaires commençaient à gagner du terrain, et on s’est dit que ça serait une occupation marrante, qui permettrait d’allier écriture, photo, et alimentation, trois trucs qui nous parlent. On a mis une petite dose de philo là-dedans, en choisissant un nom complètement pourri pour le référencement, mais finalement, nous avons dépassé Kant et son Analytique Transcendantale dans Google (ce qui est quand même un peu scandaleux).

Très vite on s’est aperçu qu’il y avait énormément de choses à dire sur la place de l’aliment dans la société, les évolutions et les nouvelles cultures culinaires, le travail des artistes, photographes, designers autour de la food…

Au début on faisait ça uniquement pour s’amuser, et puis petit à petit, on a développé un peu le projet, le design du blog, les réseaux sociaux, les interviews d’entrepreneurs ou d’artistes culinaires, la Carte du Tendre, les reportages en immersion, le lancement de notre ligne de tabliers… et aujourd’hui ça occupe la majeure partie de notre temps libre !

(c) L'Analytique de l'Aliment

Contrairement aux nombreux blogs existants sur internet, pourquoi souhaitez-vous explorer une approche alternative des tendances culinaires ?

LADLA : Ce n’est pas spécialement une volonté de notre part d’être « en marge », mais on ne veut pas non plus refaire ce que d’autres font très bien, on veut proposer un autre point de vue, une autre manière de voir les aliments. L’idée de monter un blog « culinaire » qui ne parle pas de cuisine est venue très naturellement : la culture food touche tout le monde, pas seulement les apprentis cuistots, ni même les fous de gastronomie. On peut adorer manger et être un piètre cuisinier, ou s’intéresser aux traditions gastronomiques sans être spécialement un gros gourmand. S’intéresser à la culture culinaire aujourd’hui, c’est bien plus qu’aimer manger et cuisiner.

(c) L'Analytique de l'Aliment

Comment dénichez-vous les tendances culinaires qui apparaissent sur votre blog ? Où se situe la limite des sujets dont vous parlez, et ceux que vous n’abordez pas ?

LADLA : Les tendances on les découvre comme tout le monde, dans la rue, en discutant avec les gens, et aussi, bien sur, sur les blogs ! Comme le sujet nous passionne, on est en veille permanente, mais on n’est pas tellement dans la recherche des tendances, plutôt dans l’imagination ou l’interprétation, comme quand on explore le premier degré du Food Porn, l’explosion des régimes mono-maniaques ou la force de la communication politico-culinaire en période d’élection.

On aime aussi traiter de choses beaucoup plus intemporelles : le quotidien d’un vigneron champenois ou d’un éleveur d’esturgeons, les œuvres d’une plasticienne de la gelée alimentaire

Des limites, on n’en a pas vraiment ! Le seul critère, c’est que ça doit nous amuser ou nous toucher. On revisite, à notre sauce, des sujets de tous les jours : et c’est comme ça qu’on en vient à parler politique, rap, ou éducation sexuelle… toujours en partant de l’aliment !

(c) L'Analytique de l'Aliment

Vidéos, projets artistiques, campagnes de pub… La culture food est donc bien plus que de simples recettes ?

LADLA : Ca fait bien longtemps maintenant que la food est sortie de la cuisine et a envahi les rues, le monde de l’art, la télé, la musique ou la politique… C’est devenu un phénomène ces dernières années, mais au fond rien n’est aussi universel que l’aliment et ça n’a rien d’un effet de mode. La food concerne tout le monde, et touche tous les secteurs d’une manière ou d’une autre. Il y a tellement de choses à dire et à faire avec l’aliment, et autour de l’aliment, et c’est ce qu’on essaye de montrer avec ce blog !

Expliquez-nous cette « esthétique de l’aliment » ?

LADLA : L’esthétique de l’aliment, c’est ce à quoi on s’est intéressés en premier, et c’est ce qu’on a le plus de plaisir à aborder. Pour nous l’aliment est, avant tout, beau, avant même d’être bon. C’est d’abord un visuel, et ça doit être pour ça que l’aliment est une source d’inspiration artistique sans bornes. On est très souvent bluffés par des projets artistiques hyper géniaux qui naissent en partant d’une tranche de lard ou d’un plateau repas. Le potentiel esthétique des aliments est vraiment énorme !

Visuels : © L’Analytique de L’Aliment