(c) Château Roubine

Valérie Rousselle : « Château Roubine est le vin de la gastronomie. »

Valérie Rousselle, propriétaire du Château Roubine nous parle cette semaine de vin et de gastronomie, des accords idéaux entre mets et vins, et nous livre, en toute simplicité, sa définition de l’art culinaire.

Comment intégrez-vous l’expérience de la gastronomie avec les vins du Château Roubine?

Valérie Rousselle : Au Château Roubine, notre philosophie de travail, notre stratégie d’implantation et notre goût nous permettent de ne faire que les choses que l’on aime. Je suis une grande gourmande. Par ma formation (ndlr. Valérie Rousselle a fait l’Ecole Hôtelière de Lausanne) et mon caractère, j’ai vraiment ce souci de créer des alliances qui soient intéressantes et harmonieuses entre le vin et le plat. Quand on arrive à le réaliser, c’est sensationnel. C’est ce qui nous donne la chance, au Château Roubine, d’avoir un positionnement international. Notre vin est reconnu comme le vin de la haute gastronomie. Nous avons aujourd’hui la confiance de grands chefs comme Alain Ducasse, Bruno à Lorgues, Jacques Chibois, Joël Robuchon. Et pas seulement en France ! A l’étranger, dans les trente pays où nous travaillons à l’exportation, c’est la même chose : Château Roubine est choisi et sélectionné comme le vin de la gastronomie. Que ce soit au Spoon à Hong Kong, à New York au Cirque, ou dans une quantité d’établissements phare, c’est généralement Château Roubine qui est à la carte.

(c) Herve FABRE

Quels sont les plats qui s’associent à la perfection avec les cuvées de Château Roubine?

VR : Nous produisons trois cuvées différentes avec trois styles différents, justement pour répondre à cette attente des consommateurs et des clients. Nous avons une Cuvée Classique, typique dans l’esprit provençal, qui est très légère, en blanc, en rosé et en rouge. C’est le vin de la légèreté, de la convivialité, de l’apéritif, des soirées tapas, le vin des vacances. Un vin avec de la structure et de la complexité mais avec tout de même plus de légèreté et de fruité. Nous avons une autre cuvée, qui s’appelle Terre de Croix, qui est exactement l’inverse ! Elle est atypique, assez boisée pour le blanc en particulier. C’est le vin que Bruno, à Lorgues, sert sur sa truffe en chausson. La truffe est quelque chose de difficile à associer. Le sémillon, qui compose notre blanc, donne cette rondeur et cette richesse qui va permettre d’accompagner la truffe de manière magnifique ! La troisième cuvée s’appelle la Cuvée Inspire, une cuvée plutôt artistique qui va être la signature du millésime. Cette cuvée a été choisie par Alain Ducasse au Meurice, car elle a un côté beaucoup plus original, plus audacieux et à la fois beaucoup de caractère. Ça va appeler une cuisine avec des crustacés. Sur des ravioles de homard, par exemple, c’est magnifique !

(c) Château Roubine

Comment appréhendez-vous les associations mets et vins ? Est-ce le vin qui dicte le plat ou l’inverse ?

VR : Nous l’avions fait, avec l’exemple d’Enrico Bernardo, où c’était le vin qui commande le plat. J’aime bien l’idée de la composition d’un plat à partir d’un vin. L’imagination du chef va être décuplée. Surtout qu’au Château Roubine, avec nos treize cépages différents, nous avons une très grande palette aromatique qui va des fruits aux fleurs, des épices aux agrumes, du poivre blanc au poivre noir. Le chef de cuisine va s’amuser et trouver toute une palette de saveurs assez intéressantes. Et cela ouvre justement le champ à la créativité culinaire de manière très large.

Quelle est votre définition de l’art culinaire ?

VR : C’est le plaisir et le partage – aussi simple que ça !

Visuels : © DR

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