La recette du jeudi : l’Americano

Le cristal est une matière absolument indémodable; l’Americano, est un cocktail qui l’est tout autant. Place donc à l’intemporalité à son plus chic dans cette nouvelle recette jeudi…

Les ingrédients pour un Americano :

– 4cl de Campari
– 2cl Vermouth Carpano Classico
– 15cl de soda
– un zeste d’orange

Verser les alcools sur les glaçons dans un verre type « old fashioned ».

Orner d’une tranche d’orange fraîchement coupée.

Déguster !

(c) RDV Communication

Visuels : (c) RDV Communication

La recette du jeudi: l’Irish Coffee

Whisky, café, sucre et crème épaisse, il est une boisson qui réchauffe les corps et les coeurs au retour des pistes enneigées : l’Irish Coffee. En cette semaine consacrée à la gastronomie au retour d’une journée de ski, retour sur une boisson incontournable en plein hiver…

L’Irish Coffee aurait été créé par Joseph Sheridan, un barman irlandais, à la fin des années 1930 à Foynes en Irlande. Foynes était le lieu où arrivaient de 1939 à 1945 les vols transatlantiques en avion, et l’Irish Coffee était servi comme boisson de bienvenue pour les premiers américains débarqués. Une plaque visible à l’aéroport de Shannon commémore d’ailleurs cette création.

En 1952, après le défi de l’écrivain Stanton Delaplane qui lui demanda s’il était capable de faire cette célèbre boisson servie à l’aéroport de Shannon, Jack Koeppler, propriétaire du Buena Vista à San Francisco, a recréé la fameuse boisson après plusieurs jours de recherche.

Il existe de nombreuses façons de préparer l’Irish Coffee, variant selon l’établissement et le serveur. Soit le café chaud et fortement sucré est versé sur du whisky, soit, à l’inverse, on fait fondre du sucre dans du whisky qu’on chauffe doucement puis on verse le café sur le whisky. Ce cocktail peut se préparer directement dans un verre préalablement chauffé à l’eau chaude pour éviter qu’il n’éclate au contact du mélange. Alors que la plupart des recettes modernes utilisent de la crème chantilly, la version originale de l’Irish Coffee est préparée avec de la crème liquide.

L’Irish Coffee

Ingrédients pour deux personnes:

8cl de café noir frais
6cl de whisky
Du sucre roux en poudre
De la crème liquide entière


Réalisation :

– Verser le whisky dans le fond d’un verre
– Ajouter le café noir
– Ajouter le sucre roux et bien mélanger jusqu’a dissolution complète
– Fouetter la crème liquide pour l’épaissir
– Verser doucement la crème sur une cuillère affleurant tout juste le café chaud, soit la crème est légèrement battue pour lui donner plus de légèreté, la solution de facilité restant le nappage à la crème chantilly. La difficulté est d’arriver à ce que la crème flotte sur le liquide chaud.

Visuels : (c) DR

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Yves Vitrant : « En tant que chef barman, mon but est de surprendre les clients »

Situé au pied des pistes à Courchevel, l’hôtel Le Kilimandjaro domine les sommets enneigés et le plus grand domaine skiable des Alpes depuis 1850. Charme, confort et luxe sont au rendez-vous dans ce palace cinq étoiles, qui possède également un restaurant étoilé, la Table du Kilimandjaro et un bar au service sur-mesure, le Stanley’s Bar. Yves Vitrant, le chef barman du lieu, nous parle de son parcours, de la clientèle exigeante de palace et de son métier à l’hôtel Le Kilimandjaro.

Quel est votre parcours ?

Yves Vitrant: J’ai un parcours assez atypique puisque j’étais infirmier jusqu’à l’âge de 25 ans. J’ai fait mes classes au Forvm où j’étais en apprentissage avec Xavier Laigle. J’y ai travaillé deux ans et demi et j’ai passé ma mention complémentaire barman en candidat libre. Ensuite, j’ai été chef barman rue du colisée pendant deux ans puis je suis parti à Courchevel à l’hôtel Le Kilimandjaro. J’ai fait les saisons à Courchevel, en hiver, et à Saint Tropez, en été, où j’ai travaillé au Byblos, sur des plages et dans des villas privées. Je travaille encore à Courchevel et je suis désormais à Paris l’été, où je fais de l’événementiel.

Quelle est la particularité d’un bar en haut des pistes ?

YV: La particularité de notre clientèle, c’est qu’à la grosse différence des bars parisiens ou des bars classiques, c’est que 100% de notre clientèle est en vacances. Les clients restent très exigeants mais ils sont plus accessibles. Ce n’est pas plus facile de les servir cependant mais il y a un contact qui se créé plus facilement.

Quels cocktails sont les plus populaires au retour du ski ?

YV: Je ne travaille qu’avec des cartes où il n’y a aucun classique. C’est que de la création. On a fait une carte pour un bar d’hôtel qui se rapproche plus des bars à cocktails classiques qui voient le jour en ce moment à Paris. On essaie d’être vraiment pointus, exigeants et de proposer de la nouveauté au client. Surtout en palace, on a des clients qui voyagent partout dans le monde et qui connaissent beaucoup de choses sur le monde du bar. Mon but c’est de les surprendre, de leur proposer quelque chose qu’ils ne trouveront pas ailleurs.

En quoi le métier de barman de palace diffère-t-il de celui de barman classique ?

YV: Le métier en lui-même ne change pas. Après, je dirais qu’on a une exigence qui est plus importante, sur le service ainsi que sur les produits. Dans les palaces, on a la chance de pouvoir travailler des produits très haut de gamme et de pouvoir se procurer des produits d’exception. Je travaille beaucoup par exemple avec des éditions limitées, avec les produits les plus rares possibles. En ce moment j’ai un Mathusalem (ndlr. Bouteille de 6 litres) d’Hennessy XO créé par l’artiste designer Arik Levy, une édition limitée à 100 bouteilles pour le monde et qui se vend à 30 000 euros. L’exceptionnel, c’est vraiment ce que je recherche.

Quel est votre cocktail signature ?

YV: Je n’ai pas un cocktail signature mais depuis trois ans j’ai créé une carte de cocktails chauds, ce qui à la montagne est assez rare quand on veut sortir des classiques grogs et vins chauds. Cette carte de cocktails ce ne sont que des créations, les miennes évidemment, mais aussi des cocktails réalisés par rapport à des recherches que j’ai faites.

Cette rareté, cette exception dans le cocktail et le service, c’est également ce que la clientèle de palace recherche ?

YV: Tout à fait. Les gens qui voyagent partout vont retrouver plus ou moins les mêmes produits partout. Mon but c’est justement de leur apporter autre chose.

Visuels : © Hôtel Le Kilimandjaro

La recette du jeudi : Red Berry Mule

Cette semaine, le bar emblématique Le Forvm nous a préparé un cocktail tout en sensualité à l’occasion de la Saint Valentin : un Red Berry Mule, à base de vodka, de jus de fruits rouges et de bière au gingembre … Impossible de ne pas craquer !

 

Ingrédients :

Le jus d’un 1/2 citron vert
4 cl de vodka
4 cl de jus de fruits rouges
un trait de ginger beer
un trait de sucre de canne
un trait d’Angostura Bitters

Servir sur de la glace pilée et orner d’un quartier de citron vert.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Visuels : (c) RDV Communication