Cidre de Glace : La Face Cachée de la Pomme

Après quelques semaines de congés bien mérités, les Rendez-vous des Arts Culinaires reviennent vous conter de nouvelles histoires savoureuses et authentiques.

Cette semaine, nous vous faisons découvrir un produit tant original qu’appétissant : le Cidre de Glace de la Maison canadienne La Face Cachée de la Pomme.

Une belle histoire

La Face Cachée de la Pomme est née de l’inventivité de François Pouliot. À 29 ans, alors producteur de films et de vidéoclips, il rêve de produire le plus fin du terroir québécois… embouteillé!

En 1994, il acquiert un verger à Hemmingford, en Montérégie. S’inspirant des hivers rigoureux et des pommiers qui l’entourent, il collabore à l’élaboration des tout premiers cidres de glace — un produit alors inédit.

En 1998, Stéphanie Beaudoin, artiste en arts visuels, tombe sous le charme de l’homme… et de Neige ! La cidrerie artisanale affirme dès lors sa vision d’un terroir actualisé et contemporain, totalement à l’image de ses jeunes fondateurs et de ce tout nouveau joyau, le cidre de glace.

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En 2007, la Fundacion de la sidra en Espagne leur octroie un prix hommage pour leur contribution au développement du cidre de glace et pour avoir amorcé sa commercialisation au Québec et dans le monde. Le domaine familial a reçu plus de quatre-vingts distinctions internationales. Quant à Neige, il est maintenant apprécié dans plus d’une vingtaine de pays dont le Canada, la France, l’Angleterre, l’Espagne, les États-Unis et le Japon…


L’élaboration de Neige Première, le produit phare de la Face Cachée de la pomme

À l’automne, les pommes sont récoltées très mûres et conservées au frais jusqu’à la fin décembre. Une fois l’hiver arrivé, les fruits sont pressés et le jus obtenu est placé dehors aux grands froids de janvier. En cristallisant, l’eau se sépare des sucres, par CRYOCONCENTRATION NATURELLE.

Après quelques jours de froid intense, le moût concentré, représentant le quart de la quantité initiale de jus, est recueilli par gravité. Le nectar est ensuite placé en cuves d’inox, où il fermente au moins 6 mois, à basse température, avant d’être finalement embouteillé.

Ses caractéristiques

Pour fabriquer 1 litre, il faut 6kg environ de pommes sélectionnées.

Il a une robe jaune or aux reflets lumineux. On retrouve au nez, des arômes de compote de pommes avec une éclatante intensité.


Sa dégustation

Son attaque est franche et goûteuse. Il jouit d’un équilibre parfait entre sucre et acidité.

Il est parfait ppur être consommé à l’apéro ou pour accompagner les fromages vieillis à pâte ferme (comté ou chèvre) et à pâte persillée (bleu), ainsi que les desserts.

Prêt à boire, il possède néanmoins une grande capacité de vieillissement qui permet
de le savourer pendant plusieurs années (entre 2013 et 2033)

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 Foie gras aux cèpes, purée de cerfeuil bulbeux réalisé par la Chef Amandine Chagnot accompagné du Cidre Neige Première lors du Rendez-vous de la Montagne

Visuels : © Rdv Communication

Aurore Legrand : « A l’aveugle on peut confondre un vin rosé et un blanc de gastronomie ! »

Aurore Legrand, nous présente cette semaine le Château Pas du Cerf, domaine familial depuis huit générations. Directrice commerciale, entourée de ses parents Geneviève et Patrick, de ses sœurs Marion et Diane (œnologue responsable de la production) ; elle nous dévoile un regard instructif et sincère…

Pouvez-vous nous présentez le Château Pas du Cerf ?

Aurore Legrand : Le Domaine de 80 hectares de vignes se situe à la Londe, entouré d’une forêt de chênes lièges sur la bordure maritime de l’appellation Côte de Provence. Il est composé de 9 différents cépages sur un terroir schisteux. Le vignoble tout en coteaux orienté Sud-est bénéficie d’un climat favorable et d’une brise maritime due à la proximité avec la mer qui favorisent des nuits très fraiches et donc un équilibre ressenti dans nos vins.
Le Pas du Cerf existe depuis 1848 mais c’est en 2001 que nous sommes sortis de la coopérative pour produire nos propres vins avec un outil.
Notre production est composée à 75 % de vins rosés, à 20 % de vins rouges et à 5 % de vins blancs. Nous travaillons en culture raisonnée avec notamment une station d’épuration traitant les eaux usées,…
Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur notre site Internet : http://www.pasducerf.com/

Aurore Legrand avec le Chef étoile Jean-Louis Nomicos
Aurore Legrand avec le Chef étoile Jean-Louis Nomicos

 

Comment conseillez-vous la dégustation d’un vin rosé ?

Aurore Legrand : Sans glaçon avec un verre ayant été préalablement conservé au frais. Il est préférable de le boire à température comme peut l’être un vin blanc. Si le rosé est à température, il n’y a aucun sens de le rafraichir, même si il est vrai que l’été arrivant nous sommes toujours enclin à boire plus frais que le reste de l’année.
Pourquoi le vin rosé est-il, selon vous, très apprécié par les femmes ?
D’un point de vue gustatif, je pense que le palais des femmes préfère des vins enrobés, peu acides et avec peu de tannin.
Ensuite, il existe aussi un aspect esthétique tant par la couleur du vin en lui-même que les bouteilles et packagings qui sont originaux.
Mais le vin rosé est devenu un vin à part entière. Il est désormais proposé à la carte toute l’année et le marché est en pleine expansion. Les rosés se marient avec beaucoup de produits notamment avec une cuisine méditerranéenne (anchoyade, aïoli, bouillabaisse, tapenade,…).

Château Pas Cerf

Un vin rosé peut-il être de gastronomie?

Aurore Legrand : Il y a trente ans les vins rosés étaient acides, courts en bouche avec peu de qualité.  Les producteurs étaient mal équipés à l’époque et la quantité était privilégiée par rapport à la qualité.
Les choses ont changé et nous avons énormément progressé. On peut désormais obtenir des vins fins, gras avec beaucoup d’arômes,…
A l’aveugle on peut confondre un vin rosé et un vin blanc de gastronomie !
Les vins rosés de gastronomie s’associent très bien avec des viandes blanches, des poissons en sauce mais aussi la cuisine thaï et en règle générale, la cuisine épicée.

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Roger Roig ou la découverte de somptueux vins italiens !

Roger Roig, co-fondateur de la société Abersyl, nous livre une interview exclusive à l’occasion de la soirée œnologique du mois d’avril 2014. Dans le cadre de notre semaine thématique autour de la mer et de l’Italie, partons à son côté, à la découverte des plus grands vins italiens.

(c) Rdv communication

 

Bonjour Monsieur Roig, pouvez-vous svp nous présenter votre société ?

Je suis co-gérant de la société Abersyl que nous avons créée en septembre 2004 dans le but de faire découvrir à la France, des vins italiens issus de cépages exclusivement cultivés à l’italienne. Actuellement, cette société n’importe que des vins italiens. Son siège social se trouve à Cagnes-sur-Mer et nous possédons un entrepôt climatisé dans lequel nous conservons tous nos vins. De fait, nos vins sont disponibles très rapidement

Mais finalement, pourquoi les vins italiens ?

Nous avons choisi ces vins-là car mon associé et ami Fernando Massa est d’origine italienne. Il m’a donc fait découvrir pendant de nombreuses années, au cours de nos déjeuners, les vins italiens. J’avais trouvé ça extraordinaire. Il m’a fait gouter des vins absolument fabuleux. On se disait alors que quand nous serions tous les deux à la retraite, on monterait une affaire.

Quelles différences avec les vins français ?

Tout d’abord, nous avons choisi des petits viticulteurs passionnés, peu connus au départ et qui maintenant passent pour être les meilleurs producteurs dans leurs catégories de vin. La différence avec les vins français est le cépage. Les cépages sont tout à fait différents puisqu’ils sont autochtones. Pour la Toscane, c’est le Sangiovese. Pour le piémont c’est le Nebbiolo qui domine et pour les autres coins de l’Italie comme les Pouilles c’est le Negramaro. En Sicile, ce sera le Nero D’Avola… Enfin, on a choisi que des cépages typiquement italiens.

Avez-vous un vin préféré ?

Je les aime tous. Je les ai choisi avec passion et beaucoup d’amour. D’autant que j’ai rencontré des viticulteurs passionnés qui s’investissent totalement avec de petites productions, peu de rendement en état et qui élaborent leurs vins de façon exemplaire. Déjà tous les raisins sont cueillis manuellement, en petites cagettes de 5 kg. C’est très important. Ils possèdent surtout aussi des caves et un outil de production des plus performants. On ne peut faire du très bon vin qu’avec un outil de production performant d’ailleurs. Le vieillissement s’effectue dans des barriques toutes confectionnées avec les bois de la forêt de Tronçais, bois français. Enfin, j’ajouterai que nos grands barolos ou brunellos, par exemple, sont élevés 5/6 ans par le viticulteur avant d’être commercialisés À titre indicatif, Massolino qui passe pour être le meilleur producteur de barolo élève ses meilleurs vins pendant 10 ans avant de les mettre en vente. Actuellement, nous allons donc avoir des 2004 sur le marché.

Quels sont les vins de cette Leçon de Cuisine du Monde ?

Ce soir nous allons commencer à déguster des vins blancs de la famille de Pieropan, basée dans le soave. Deux crus exactement : Le cru Calvarino et le cru La rocca. Pieropan est qualifié par La revue du vin de France, comme l’un des meilleurs producteurs de vins blancs italiens.Puis, nous découvrirons des rouges de la région du piémont, avec les vins de Barolo et du barbaresco.

Je vais donc présenter deux viticulteurs : Massolino, avec son barolo et son Langhe Nebbiolo et Ca del Baio, qui est un petit producteur aux barbarescos et aux berberas absolument fabuleux.

Une couleur préférée ?

Le rouge ! (Rire)

Nicolas Masse : « Aux Sources de Caudalie, mets, vins et soins se complètent. »

Aux Sources de Caudalie, Nicolas Masse, le chef du restaurant La Grand’ Vigne allie sincérité et équilibre dans le plus grand respect des produits du terroir. Cet équilibre se retrouve tout au long de l’expérience qui réunit bien-être, hôtellerie et restauration. Entretien.

Qu’est-ce que la vinothérapie ?

Nicolas Masse : La vinothérapie, c’est les soins par les vignes, par les produits de la terre. Nous avons la chance au domaine Château Smith Haut Lafitte d’avoir un vin incroyable. Il y a une quinzaine d’année, Mathilde Thomas a découvert qu’il était possible de soigner par le raisin, grâce aux polyphénols présents dans le fruit. Elle a ainsi créé la vinothérapie. Les polyphénols sont très actifs sur la santé. Ils ont des vertus très intéressantes au niveau de la peau, de la fermeté du corps et du bien-être, au travers de massages à base de moûts de raisin, d’infusions. Aux Sources de Caudalie, le raisin est omniprésent, que ce soit au château, au spa ou dans la cuisine.

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Quels sont les bienfaits des raisins et pépins de raisin sur le corps?

NM : Les polyphénols, un composant du raisin, a des vertus très intéressantes pour le corps et pour la peau, surtout en ce qui concerne la fermeté de la peau, les peaux grasses, les lèvres, les ongles, les taches de la peau. Il y a encore beaucoup de découvertes de crèmes très haut de gamme qui apparaissent chaque année et qui ont beaucoup de vertus de plus en plus intéressantes. Aux Sources de Caudalie, la clientèle se déplace pour le vin, la cuisine et les chambres, mais aussi pour le spa.

Justement, en quoi les mets, les vins et les soins se complètent-ils aux Sources de Caudalie ?

NM : Dans le haut de gamme, dans le luxe. Le vin Château Smith Haut Lafitte est un vin très haut de gamme. Le spa est un établissement très haut de gamme, l’hôtellerie est un établissement très haut de gamme et à la cuisine, nous essayons d’être à la hauteur des vins. C’est un beau challenge. Cette exigence m’a permis d’avoir une source d’inspiration. Et c’est vrai que toutes les structures des Sources de Caudalie ont la même ligne directive : le respect du produit, l’envie de faire le meilleur, le besoin d’être dans la pureté, la tradition, la saisonnalité et de respecter le rythme de la nature.

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Ce respect du terroir et l’utilisation de produits régionaux (gastronomie, vin, bien-être) guident-ils votre travail ?

NM : Nous sommes entourés de beaux produits au quotidien. De nombreuses terres sont prises par les vignes mais il y a énormément de petits producteurs : les d’asperges blanches à Martillac, l’agneau de Pauillac, le caviar d’Aquitaine, le bœuf de Bazas, les huîtres du bassin d’Arcachon, le foie gras des Landes… Il y a quand même de quoi s’amuser et réaliser de belles assiettes !

Votre cuisine en trois mots ?

NM : C’est une cuisine sincère, axée sur la tradition et la modernité et qui a les pieds sur terre. Pas besoin de décodeur pour comprendre ma cuisine. C’est aussi une cuisine fine et créative, où le produit est toujours mis en avant. Faire simple, c’est parfois plus compliqué que faire des assiettes sophistiquées. On essaie d’avoir des assiettes linéaires avec une touche de créativité, une cuisine qui mêle tradition et modernité.

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